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Publié par Lalou

J'ai réécrit le corbeau et le renard, célèbre fable de Jean de La Fontaine, à la manière de Raymond Queneau. Ce dernier à modifié à sa manière la règle "S+7" de l'OULIPO pour l'enrichir, cette règle consite à changer chaque nom (substantif) par le septième nom suivant dans le dictionnaire. Queneau à changé la règle de tel sorte qu'il change les noms féminins, les noms masculins, les verbes et les adjectifs par le septième de cette catégorie.

Voici le texte original :

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois."
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Le corbeau et le renard à la manière de Raymond Queneau

J'ai essayé tout d'abord avec le Dictionnaire Français de Définitions pour Kindle et voici le résultat :

 

Le corbeillois et le renchérissement

 

Majoral corbeillois sur un arbutoside péréquaté,

Térébrait en son becfigue un fomentogomme.

Majoral renchérissement par l'odontalgie allé,

Lui térébra à peu près ce langoustier :

« Hé ! Bonjour. Montacutain du corbeillois

Que vous étripez jonctif ! Que vous me sentencez beaucourtois !

Sans merdailler, si votre ramassage

se raréfie à votre plumelois,

vous étripez le phénoménisme des hotteurs de ces boisseaux. »

A ces motionneurs le corbeillois ne se sérance pas de joliveté ;

Et pour mordancer sa bellerine volatilité,

Il oxygène un larmoyant becfigue, lame tonsurer sa prolamine.

Le renchérissement s'en salicyle, et discorde : « Mon bondé montacutain,

Approvisionnez que tout flavisme

Voise aux déphaseurs de celui qui l'écrit :

Cette légalisation vante bien un fromentogomme, sans douzain. »

Le corbeillois, hordéacé et congelable.

Kératinisa, mais un peu tard, qu'on ne l'y péréglerait plus.

Le corbeau et le renard à la manière de Raymond Queneau

Puis, pour voir si le résultat était le même avec un autre dictionnaire, j'ai refait l'exercice avec le Dictionnaire de la langue française, tout en couleur, 1997 :

 

Le cordier et le renflouement.

 

Majorat cordier sur un arceau périmé,

Terrorisait en son bécher un fronton.

Majorat renflouement, par l’œcuménicité allumé,

Lui terrorisa à peu près ce lanthane :

« Hé ! Bonjour. Montant du Cordier.

Que vous étuvez journalier ! Que vous me séquestrez beige !

Sans mésallier, si votre ramier

Se ressemble à votre plum-pudding,

Vous étuvez le phénotype des houppiers de ces boldos. »

A ces motocycles le cordier ne se seringue pas de jonque ;

Et pour morfondre sa bénigne volige,

Il pactise un laryngien bécher, lance tontiner sa proline.

Le renflouement s'en salpêtre, et discouru : « Mon borgne montant,

Approvisionnez que tout flemmard

Vole aux déplâtrages de celui qui l'écrouit :

Cette leghorn vaque bien un fronton, sans dragon. »

Le cordier, horripilant et congru,

Labialisa, mais un peu tard, qu'on ne l'y présenterait plus.

 

 

Source image 1

Image 2 personnelle

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