Inspiration - Cécile Portier
Un mur, non, un paysage et l'oiseau vole toujours, toujours plus loin, toujours plus haut. Et toi, à côté, tu ris, tu me dis que jamais il ne partira, vous l'avez enfermé, toujours.
La maison, que dis-je, le château penche, penche mais l'arbre est là et le retient. mais toi, cela ne te plaît pas, tu aimerais un coup de vent, une tempête et s'il le faut une tempête. Tu réfléchis, tu te concentres, il faut que cela change, coûte que coûte. Parfois, j'ai l'impression que tes mains t'aident à cogiter.
Le poney, le cheval, peut-être même une licorne, je n'ai pas le droit de la voir. Il est à vous et seulement à vous. L'oiseau n'a plus d'importance, mais l'équidé, lui, c'est une autre histoire, vous ne changerez pas d'avis cette fois, vous voilà déterminées. Déterminées à ne pas le laisser regagner sa liberté en faveur de votre liberté, celle de rêver.
Inspiré de la lecture de " dans le viseur ".