Kaléidoscope - Self'italie
Ce sera comme quand on rêve et qu'on s'éveille,
Et que l'on se rendort et que l'on rêve encor
De la même féerie et du même décor,
L'été, dans l'herbe, au bruit moiré d'un vol d'abeille.
Ce sera comme une brise salée annonçant un nouvel arrivage,
Équipage partant pour une aventure perdue
dans une botte.
Ce seront des heures passées, dans une excitation inégalée.
L'arrivée m'ouvrira les yeux sur un nouveau paysage
démesuré.
Ce sera comme si je
reprenais à nouveau ma brise salée
mais de la couleur de la Méditerranée.
Ce seront un campanile, un monastère, un cimetière et une tour penchée,
tout cela réuni en un jardin d'Eden blanchi
où la louve allaite ses petits.
Ce sera une recherche animée dans le silence des murs cuivrés.
Un olivier perché dans une tour, feuillage sage, nous
parlera de Lucques au passé.
Ce serait Volterra, qui vivra verra. Volte face,
me voila nez à nez avec un
charmant étrusque.
Ce sera comme une montagne où se trouvera une petite forteresse,
abritant une petite ville, avec de petits habitants
aux paysages.
Ce serait comme si de Médicis j'avais trouvé mes dix "si"...
"Arno" me tiendra le coeur et certaines statues
me parleront d'ici.
Ce sera comme une course de chevaux et de touristes,
une place où on retrouvera notre Luppa,
l'histoire subsite.
Ce sera comme si j'errais dans ma ville depuis tant d'années déjà.
La brise sera toujours présente et légère,
mais mon coeur se sera alourdi, cent fois.
Ce serait comme si le petit zef avait soufflé pour nous ramener
Un battement de cils, nous voila arrivés.
Et Brest ressemblerait, nostalgiquement, à l'Italie.