Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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' d'abord un parfum propre de premier été térébenthin ténébrant ' On relève dans ces vers une allitération en "b", "p", "t", et "r". Ces consonnes évoquent très clairement le mot " aRBRe", et plus particulièrement celui dont il est ici question, le "...
Vers tirés des poèmes "Fourre-tout", "songe, récits", et "Estran". L' homme sur l' île plate et précaire il a tout vu tout connu tout sentu (et même le pénétrant parfum du chouime gomme à la fraise) Au ciel cela s'émeut et cela craque ce sont les branches...
J' ai choisi d'associer cette photo au recueil de Denis Rigal ,parce que le titre me fait de suite penser à la montagne,puis ,en lisant ce recueil ,j'ai eu cette impression de vide,de froid,d'etonnement et de beauté,un mélange de sensations que je ressens...
Alignés sur le mail sèchent au garde-à-vous à perpétuité éclatent atendent des mois encore quelle vieille baderne ? ayant capitulé en l'air ne sauraient pas pousser tout seuls des graines que nul ne voit on les plante on les rabat ni ne mange ils n'en...
fourre-tout L'homme sur l'île plate et précaire il a tout vu connu tout sentu (et même le pénétrant parfum de chouime gomme à la fraise) a u les vaches aux yeux de déesses les ânes culottés la bernache et l'aigrette l'échasse et le héron le colvert l'avocette...
[..] à chaque pas le chemin parcouru s'éboule 1) et glisse au gouffre 1) ouvert avant le premier pas 2) [..] on caressait le ciel bleu-vert 3) 4) à la fenêtre immense il entrait du soleil et des bêtes rêvées et cela bondissait les collines 3) respiraient...
Poème original : ce serait septembre le brouillard barbe-à-papa vers les dix heures l'enfantin soleil une fiction où rien n'est en place que l'absence les longues graminées la mousse et le plin solitaire Poème réécrit : Ce serait janvier la neige pop-corn...
J e dirais que ce recueil de poème relève du registre fantastique car c'est un univers un peu incertain et parfois même inquiétant que sont ces poèmes. Par exemple,page 57 : "Le jardin pâle auprès de l'eau petite et douce le volant du puit qui clique...
Dans plusieurs poèmes du recueil on peut dire que Denis Rigal a utilisé des vers libres (vers de mètres variés) et aussi la syntaxe du rejet (un mot ou un groupe des mots à la fin d’un vers se rattache grammaticalement au vers suivant). Les poèmes en...
Source-image L’aube étreint les cités diversement perdues des deux côtés du monde J’ai longtemps contemplé les aubes implacables et chaque fois souhaité qu'il revienne plutôt Source image
Je trouve intéressant aussi parler de la répétition que Denis Rigal a utilisée dans son recueil. Ex : Page 14 : Page 23 : Page 27 : Page 58 : il efface il se cogne on y voyait malice celui qui tord il cligne il traîne on y voyait mystère celui qui bat...
Ici finit la déjà nuit notre sejour tombe d'un ciel immense et parcouru la terre est une tombe dérobée qui attend le visage de connaissance est derrière la vitre et fixe. link
PAIR OU IMPAIR PASSE OU SAISIT NOTRE VIE EST ACCIDENTELLE COMPTEZ SI LE COEUR VOUS EN DIT CHERCHEZ LA RIME ET LA CESURE LA MELODIE DE LA CRECELLE LE DESSEIN DANS LE GRIBOUIILLIS . !
Il vit dans son profond aussi faux que nature où les amoureux espèrent inventer leur univers où lumière, lune et mer formeront leur jolie bulle rien ne les arrêtera pas même l'ombre d'un bourdon
couleurs fondamentales * un grand pré de lin bleu en pente douce jusqu'à l'eau un faisan s'y coule y lance dissonant bref et rouge son cri et les tiges oscillent oh si lentes en silence recouvrent * le soleil est un chat jaune il lèche la tache vive là...
SINGERIES j'ai longtemps contemplé les aubes implacables et chaque fois souhaité que revienne plutôt l'heure eternelle nulle d'après-dîner ( à ne rêver ni jeunesse ni âge) où le temps ... ( le temps s'en fout, monsieur, et passera sans nous) que ne suis-je...
NOSTALGIE il aimait autrefois les bistrots dix-neuvième aux liqueurs alchimiques parmi le cuivre et les faiences surannées (s'épatait sur la moleskine demandait une âme sainte et de quoi aigrir) c'était l'amer à boire, la mort subite, le petit cul lyrique...
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