Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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DEMOCRATIE "Le drapeau va au paysage immonde, et notre patois étouffe le tambour. "Notre sang nettoie l'argent sale qui ne nous est pas rendu, et nous crions au physique. "Aux centres nous alimenterons la plus cynique prostitution. Nous massacrerons les...
. . . . ....Sensation . . Cher poème, je t'écris pour te dire a quel point tu m'as touchée. Je te trouve très beau, magique même ! Tu as réussi, par des mots, a faire imaginer l'ambiance dans laquelle tu veux nous transporter ! J'imagine les sentiers,...
Vies III, p. 216 _______ D ans un monde où je fus enfermé à douze ans j'ai connu le malheur, j'ai illustré la tristesse humaine. Dans un jardin j'ai appris l'insouciance. A quelque fête de nuit dans une cité du Nord j'ai désiré toutes les femmes des anciens...
Marine Les chars d'argent et de cuivre - Les proues d'acier et d'argent - Battent l'écume, - Soulèvent les souches des ronces. Les courants de la lande, Et les ornières immenses du reflux Filent circulairement vers l'est, Vers les piliers de la forêt,...
Nuit de Juin ! Dix sept ans ! - On se laisse griser. La sève est du champagne et vous monte à la tête... On divague ; on se sent aux lèvres un baiser Qui palpite là, comme une petite bête... Et qui attend uniquement d'être brisé. Poésie (1870) - Roma...
Ornières A droite l’aube d’été éveille les feuilles et les vapeurs et les bruits de ce coin du parc, et les talus de gauche tiennent dans leur ombre violette les milles rapides ornières de la route humide. Défilé de féeries. En effet : des chars chargés...
L’impossible Ah ! Cher poème, tes phrases me ravissent toutes. Tu évoque des choses de ton époque auxquelles nous pourrions nous référer aujourd’hui, et cela me plait beaucoup ! Ta manière d’exprimer tes sentiments me bouleverse. Retourne encore une fois...
Ce qu'on dit au poète à propos de fleurs Ainsi, toujours, vers l'azur noir Où tremble la mer des topazes, Fonctionneront dans ton soir Les étoiles brillantes qui embrasent Dans la nuit de désespoir Les Lys, ces clystères d'extases !
Si les Illuminations étaient une chanson, ce serait pour moi la chanson "Pulses" de Steve Reich qui est un compositeur américain de musique contemporaine. L'étrangeté et le côté planant de la chanson me rappellent l'oeuvre de Rimbaud. source
Cher poème, je voudrais t'adresser ces quelques lignes pour te dire à quel point je te trouve magnifique, et tellement agréable à lire. Je crois bien que je t'aime ! J'aime tellement tes lignes, et l'histoire que tu racontes. Elle est tellement belle....
Cher Roman, lorsque j’'ai parcouru tes vers un sentiment étrange s'est emparé moi, alors que je tentais de comprendre les lignes obscures qui te composent. Il m’est apparu dans un élan de lucidité, qu’''il n’y avait en fait rien à y comprendre, que le...
11 Janvier 2012 A Brest. Cher Veillées I, Si je t'écris là cette lettre, c'est tout d'abord pour avoir le plaisir de pouvoir te dire à quel point j'ai aimé te lire. Tu as su m'emporter ailleurs. Je t'ai lu et relu, et chaque lecture m'a fait voyager dans...
Fleurs D'un gradin d'or, - parmi les cordons de soie, les gazes grises, les velours verts et les disques de cristal qui noircissent comme du bronze au soleil, - je vois la digitale s'ouvrir sur un tapis de filigranes d'argent, d'yeux et de chevelures....
Départ (p216) Assez vu. La vision s'est rencontrée à tous les airs. Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours Assez connu. Les arrêts de la vie. - Ô Rumeurs et Visions ! Départ dans l'affection et le bruit neufs !
Enfance III, p. 210 Au bois il y a un oiseau, son chant vous arrête et vous fait rougir. Il y a de vieux arbres, leurs feuilles tombent au printemps. Il y a une horloge qui ne sonne pas.
Enfant, certains ciels ont affiné mon optique : tous les caractères nuancèrent mon physionomique. Les phénomènes s'émurent. - A présent l'inflexion éternelle des moments et l'infini des mathématiques me chassent par ce monde ou je subis tous les succès...
Roman I On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. - Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! - On va sous les tilleuls verts de la promenade. (...) IV Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août....
J'ai donc choisi, dans le but de faire un article jamais écrit sur i-voix, une réécriture un poème, choisi au hasard pour le recopier en langage sms. Le poème massacré sera donc : Ornières A droite l'obe d'été éveye lé feuiye é lé vapeur é lé brui de...
Le Buffet [...] - C'est là qu'on trouverait les médaillons, les mèches De cheveux blancs ou blonds, les portraits, les fleurs sèches Dont le parfum se mèle à des parfums de fruits. On l'entendait, quand on passait tout près - ce bruit Des souvenirs enfermés...