Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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"Vous voyez ce que je veux dire ?" pour écouter le texte d'Ito Naga Francis Picabia - "L'Oeil cacodylate" (1921) pour écouter la justification du choix
Alors, dis-le, ouvre la bouche et crie-le Que minime est l' i mmense et que tout n'est plus rien Notre combat, n'est plus un jeu. Pardon, si ce n'est pas toi que je retiens J'essaierais d'oublier Dans ton silence de mort Celui qui ne sait plus comment...
Je fais de la bouillie pour mes trois petits cochons : Pour un, j’donnerais mon temps Au grès des saisons et des ans, S’il n’a pas peur d’attendre, de voir sa vie réduite en cendres. Pour deux, j’donnerais mon corps. On m’a dit qu’il valait de l’or......
Plus personne ne veut aller Dans la chambre 223 De L’hôtel Bougainvillée : « On y entend encore Bella ». Elle y a laissé cette odeur dont tout le monde a désormais peur Qu’Elle laissait sur mon oreiller S’éclipsant sur la pointe des pieds. Ses si jolis...
"Voilà donc à quoi se réduit une vie, un corps qui fut si ardemment en marche, bruissant de paroles, de rires et de cris, mû par d'innombrables projets, d'insatiables désirs : une poignée de cendres blêmes solubles au vent." p.134
La plénitude se serait suicidée dans une giboulée de rêve. Les sons ont laissé un semblant de délivrance au fond de sa poche. La bêtise humaine tressaille, anxieuse, dans du formol.
"Il marche beaucoup - décantation au pas à pas. Il se lève tôt et sort dans la campagne. Il marche en oscillant un peu, toujours muni d'un bâton en guise de canne. Son aire de déambulation décrit une sorte de grande étoile allongeant ses branches en zigzags....
Si je te couvre de "je t'aime" passionnés Surtout ne doute jamais Que j'aurais cru à ce mensonge. Que j'y aurais cru comme jamais. Mais ce que tu ne fais pas me ronge Toutes ces choses abandonnées Avant même d'avoir été amorcées Tu ne comprendras peut...
'aurais peut-être donné "Echos" comme titre au livre. D'abord en référence au passage où Magnus, marche dans le désert de Comala, et entend des voix "La langue des vaincus demeurée coriace, rebelle." Ensuite parce que les échos peuvent renvoyer à la répétition...
On ne liquide pas d'un coup... ...sa honte et ses remords. Je trouve cette phrase terrifiante et en même temps si vraie...La culpabilité que ressent Magnus, ici, est sans doute le sentiment du livre qui m'aura le plus frappé car pour moi c'est la sensation...
J'aurais sans doute donné à ce recueil le tître "Ah bon ?" car c'est une oeuvre réellement étonnante autant dans sa forme que dans son contenu : de la prose, des jeux typographiques, des listes...Et sans doute aussi en réponse au titre que son auteur...
L'univers scinde le corps en secret dans le miroir. Le là d’hier tombe deux fois où les apparences se taisent. Toute parole incandescente brouille l'extrême beauté sur www.porncity.com
Si chaque hiver vivement l’été Si « Yes, we can ! » Et l’immensité du Rien. Si youpi tralalala Et le désir d’être. Si « je vous emmerde et je rentre à la maison » ?
Légèreté azotée, substance colorée, espoir d'évasion pathétique "Faites attention, ça pique!" C aféine et acide orthophosphorique Eau gazéfiée - Ô Tsunami ! "Pshiiiit !!!" - Ô douce musique Naufrage sucré, c'est la folie... Ta langue rosée Frôle la syncope...
Soupe de mots, petits grumeaux velouté de paroles qui par bribes s'envolent "Mais qu'est-ce qu'on va faire de toi ? " Mais qu'est-ce qu'on a fait de moi ? Je regarde vos bouches Et sur vos lèvres se couchent Des silences pleins de sons Réponses à des...
*Votre recueil mêle prose et versification, dans laquelle de ces deux formes de poésie vous sentez vous le plus à l'aise ? Pourquoi ? *Que savez-vous de la Lumière ? J ulia
Par notre envie Nous suscitons du mépris, des déceptions par nos rêves, des orages par nos mots le silence par notre plume, naissent des conflits, par notre souffle, et par notre amour essaie de sourdre l'amour.
Surveillons l'invisible, Calculons l'imprévisible afin de croiser tout regard perdu qui nous avertira de la superposition des aiguilles inégales de notre vie et de notre mort. piix J'aime beaucoup ce poème. Tout le monde a déjà ressenti, je crois, cette...
Cela a commencé ainsi : je suis né e le 29 septembre 1992, à B., fille d’adultère. Je ne sais pas vraiment ce qu’il est recommandé de dire lorsque l’on souhaite se raconter sans franchir les limites de notre propre vie privée et tomber dans l’exhibitionnisme....
Si ce recueil était... Un animal ce serait un éphémère Un végétal ce serait un coquelicot Un sentiment ce serait l' envie Un verbe ce serait sentir Une émotion ce serait une larme Un sens ce serait le toucher Un objet ce serait Un métronome Une heure...
L'indifférence de ces visage s Demeure encore aujourd'hui comme les traces brunes d'un vieux miroir tacheté . Elle murmure à tout le monde qu'elle a ressemblé à Chopin, sans son consentement.
Petit poisson d'avril, Petit poisson fragile "D'avril" est inutile Car tous les jours tu files. En fait tu n'est pas drôle. Oh non, tu n'es pas drôle. Car repose sur tes épaules, Et doucement s'immole L'énorme blague qu'est la vie. En cet instant je ris,...