Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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Comme des bateaux ivres, tout fuit sur les trottoirs de la rue, même les arbres, lorsque la rage coule entre les hommes, le métal froid l'a tué, cercueils, cercueils, mon cœur tremble, noircit, durcit, je vis dans la mort, la mort-plume, enchaîné et nu...
Où commence le rangement ? Installation permanente, installation volante. Comment ranger ? Où ? Veillez à la visibilité cachée. Que doit-on garder ? Ce que vous devez ranger. Rangement vertical, rangement horizontal. En vrac . Dérangez toujours au même...
le puits à rêves repeuple le seigneur du temps en ovale de brume
remonté vers le ciel du corps de la terre dans le bois bleu des esprits vers les grands creusets de l'effervescence source
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;Quelle est cette langueurQui pénètre mon cœur ? Je suis aimé de la plus belleEt n'y puis rien changerMon bel amour mon cher amour ma déchirureJe te porte dans moi comme un oiseau blesséSi l'oiseau ne chante pasDans...
Il y a des étranges corps étrangers dans mon corps qui me rongent le ventre Ce n'est pas somatique, ce n'est pas inventé Qui plus est ils m'épuisent Mon corps s'évide se creuse ils me dévorent Mon corps n'est plus ma possession Dans le corps un étranger...
J'ai voulu jouer avec les poèmes qui se trouvent dans le Filament tire de Cédric Bernard, j'ai voulu pour cela faire un cadavre exquis. J'ai fait participer également ma famille à cette expérience. J'ai donc écrit sur des bouts de papier des mots ( sujet,...
Le contenant est plein. La main tire, verre, soie. Sera à porter demain. Crème lavante lavande. Pour la beauté, des deux mains. Deux vaisselles. Source image 1
croyant connaître le monde, aussi bien ils vivent eux autres ma vie je ne sais plus qui elle est, à déambuler je me demande, au-delà du pont je m'enfonce dans l'eau si perse côte à côte flottent la misère et le luxe je m’arrête source
sur les draps qui recouvrent ta poitrine et pas les cils bruns de ton regard sucré plus personne non plus ne vit du goémon, du varech, de la soude sur l'île de Béniguet prends le bonheur où il passe, paroles dans un jour gris si dans le noir je pleure...
Tu crois qu'on va s'en sortir ? Tous les jours, exécutions sommaires, nettoyages ethniques, humiliations, cauchemars éveillés. C'est ce que tu veux Dos au mur, penchée jusqu'au vertige. Ne poussez pas ! Aide-moi. Animés\désanimés Morts\vivants Chacun...
Avec la nostalgie de la veille ton rêve de l'avenir Presqu'irréel Cet instant sans durée Me donne raison de rêver A haute voix Clé en main Ouvre l'armoire à paysage Cette part en nous d'enfance
Un citron lacéré est toujours moins adoucissant que la senteur pénétrante permanente des infusions de sang. Le son du poème U-V coule à flot sous le drap lavande. Où ? Là. La fée désinfecte pendant 100 heures les corps d'Hydra.
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Tu entres soudain dans ce lieu, au sang de la source Tout est si chaud dans le vent vide de la terre Femme flamme frissonnement Respire enfin ne respire plus, emplis tes poumons Comme s’il pressentait toujours plus avant L’amour de tous les commencements...
je déplie devant toi, dans la chambre verte, je lisse même les plis de moments de journées, le hasard, avec des yeux fatigués, devant toi j'écarte un ou deux masques, sur ton visage, à minuit, je ne me tais pas, l'aube m'ouvre les yeux, puis un matin...
il y a ce que tu ne dis pas c'est des couvertures qui nous donnent froid que pouvons faire nous trouverions grâce comme des jalons alors regarde le soir même les oiseaux même les étoiles que du vent dans le dos de ses poussières c'est-à-dire ses restes...
Ombre qui rêve d'une rose Dans la lumière avare de décembre Soudainement comme apeuré A deux doigts d'être happée Si belle Là s'arrêtent les heures L'ombre à gagné sur tes jours. image
le matin cette petit bulle est une mise au diapason savoureuse injectée au coeur de cet espace dans le chant savonneux des oiseaux qui s'ébattent les couilles source image
Les failles de mon esprit leur circulation amoureuse, illimitée toutes les choses qui passent vers la source je remonte là-haut là où les morts n'ont plus prise jusqu’au jour des jours jusqu’à la nuit des nuits jusqu'au huitième ciel jusqu’à apprivoiser...
Aucune loi ne peut garantir que notre monde ne va pas dans 5 minutes être transformé en flan aux pruneaux, demain tout peut changer. Puis en quelques jours, tous les humains, par un phénomène étrange d'hébétude universelle, s'arrêtent de parler. Le monde...