Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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Olympe, tu marches sur le dos de tes inconséquences. Te ne connais pas le poids de tes gestes, tu affrontes en souriant ma poitrine déterminée. Olympe, tu es sur le point de partir : jamais ton image n'a pu se fixer. Olympe, tu es sur le point de partir...
Il change le miel de charme, l'horizon de paix et les cheveux de musiques en le plomb du baiser, la ceinture belliqueuse et la religion de la surdité.
Violence
dans la tête perdue parce que tout sera perdu la tête dans le bleu au fond du bleu presque déjà perdu doux hors de portée noyée alors quoi quelles images surnagent de tous l'épais les moindre les plus restent des bribes pauvre d'être là des riens encore...
Baisez calmes ça doit un jour avoir la place du visage. Comme la bombe a envie de frapper des mains à cause d'un bébé passé avant elle, ils ont des problèmes dans la terre.
tombe
Monsieur S’il vous plaît Je ne suis nulle part J’ai quitté Paris à pied Comment vivre à présent ? Les journées libres mais pas moi Il y a donc un problème Le travail est souvent l’estomac d’un homme Qui en a mangé un autre Comment comprendre le mécanisme...
une mémoire opaque, la nuit saturée le vivant est passé, a sombré les mots vides de l'enjeu les ombres muettes et leurs magies sans rien dire, on peut écrire le temps maintenant Image
C'est l'histoire d'un homme qui n'a pas de détails. Elle se retourne vers la lenteur. J'aime une larme. Il y a un soir, tu rentres, restes allongé sur demain.
Olympe ! Ton corps est frêle mais il ne se brise pas quand je comble ta peau et ses angles, Je ne crois pas souffrir mais quelque chose m'alerte.
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Il arrive qu'entendre cause de la peine. je voudrais que les rivages se rapprochent par l'aluminium. Tu danses sur un mot et cette voix contre un mur dans l'amour je joue quand même. J'aimerais vivre où le chaos se jette d'une falaise, mais il y avait...
G randir est affaire de décision, Sans point final, Je lutte, perds, renonce, On a rêvé un désir dont il faut faire le deuil, Les mots se bousculent et se creusent, Je cours à en perdre la vie, Faiblesse, lâcheté brutalise mes décisions La tristesse aura...
R. dort. J'ouvre les portes du politique : il avait un corps. J'avais peur d'une forteresse de vides dans la chaire de ce jardin interdit. Il y a bien un nom. Qu'est-ce qui s'est passé ?
Il y a des fils que l'air fait briller Un des garçons souffle le ruban vivant La petite danseuse sort sa tête De quelques pas, étirant ses pattes, il pourrait la lancer, loin, par la vitre
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- • J'aurai • le • temps • de • vivre le • vide • pour • rattraper • l'éclipse Désolée •,• capsule • de • souvenir • à • avaler , une • larme • aime • tourner • lentement - • Elle • souffle le • temps • la • pousse en • ce • moment ? la • poésie • n'a...
C'est elle qui m'a frappé. Comme on énonce les faits au tribunal. On m'a traité comme un débile. Ca se passe à l'école. Il a brûlé un STOP. Il n'a fait que répondre aux insultes, dit-il. Elle le méritait, elle le mérite toutes, après tout. Après ça, elle...
nous marchons avec le poids de nos conséquences. elles recouvrent notre face. nous sommes engourdis par la peur comme des enfants. Pourtant la raison n'est pas bien loin. elle nous poussent à passer outre en affichant ce sourire déterminé en toutes circonstances....