Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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Les poèmes de Jacques Vandenschrick sont tous écrits en prose. Cette prose, qui avoisine le style de la narration nous rapproche, selon moi, de l'auteur. Ici, je trouve que la prose est plus directe que certains poèmes en vers, et donc on assimile mieux...
V Vois la veine vibrante la voile s'enflant Extrait du poème V de Philippe Aigrain Source image
Source : http://trognondidit.tumblr.com/post/109902952223
Je ne le vois plus l'ennui est insupportable Je travaille sur une vieille histoire avec des souvenirs tout neufs cœur ouvert, yeux entrouverts étendue : une nouvelle blessure , riche en haines et désespoirs source image
La partie Unique Demeure du recueil éponyme fait revenir avec insistance un champ lexical, celui de la peur avec des mots comme peur, angoisse, panique, effroi... Peut-être est-elle là, l'unique demeure ? Et si nous n'étions faits que pour vivre dans...
p.56 " je lis en marchant en marchant je tiens entre mes mains une bombe à désamorcer le réel " Parce que lire permet d'échapper au réel, à une pression constante et si triste. Parce qu'elle permet des voyages que jamais on aurait crû possibles. Parce...
Surgis Surgis d’une seule phrase Comme une jeune fille seule Au milieu d'une petite rue Comme une jeune fille perdue Au milieu des voix qui la pressent Je te salue Je brûle d’une flamme nu it Je brûle de ce qu’elle est claire Surgis l'étincelle hypnotique...
Contraction du poème La nuit nous jouons la nuit masque maintenant les fenêtres - ça commence là - c ´est le chemin - le chemin vers le visible - le chemin vers le retour le retard la position du corps immobile - chaque jour nous jouons - après le rêve...
Lettre au poème « Tu Dis » (4) Je serai brève. Pas aussi brève que toi, ô poème. Mais tu as su repérer en quelques phrases superbes et détachées ce à quoi est abonnée aujourd'hui la vie de nous tous, ou presque : la violence. Cet homme qui porte une lame...
Quand on se rappelait encore que l'âme devrait bien, et cela va de soi, se disjoindre de tout ce qui l'avait réjoui, les nombreux villages paraissaient étrangement dans le soir tombant, plus serrés et de nous, plus proches, hameaux insignifiants tremblant...
Ivresse embrumée de nuit Nébuleuse et piquée D'étoiles égrainées, Etincelles ensorcelées par une Envie e xaltée de vivre, dans le vent De la mélancolie.
Source image 1 (photographie de Denis Messié) Image 2 (photographie personnelle : Rémi Vannier)
- penser à ces bruits sourds émis par les vagues qui viennent condamner en se brisant pour la énième fois sur un même rocher - contraste étonnant entre silence, tranquillité, apaisement présent dans l'immensité des profondeurs, pourtant si redoutées pour...
Qui donc ainsi part et nous laisse dans l'oubli ? Ceux qui nous laissent avec seulement de sombres images, de lointains souvenirs ? Ceux qui sont seulement de passage dans notre vie ? Que devons-nous faire pour assécher nos larmes qui sont messagères...
Si ce poème était : un animal : il serait un rapace nocturne un lieu : une clairière dans les bois un moment : au cœur de la nuit une couleur : feu et bleu nuit une figure géométrique : un cercle mouvant une danse : le tango, peut-être ? une partie du...
J'ai tout d'abord réalisé un centon à l'aide des poèmes Attente et Juste de Philippe Aigrain, puis je l'ai traduit en anglais, ai ajouté de la ponctuation et enfin fait ce pourquoi je suis passée par tout cela : je me suis enregistrée en train de le lire...