Zoo Magazine: Madame bonjour, tout d’abord je vous remercie
d’avoir enfin répondu à notre invitation. Après plusieurs envois d’invitation vous aviez refusé, pourquoi ce changement brutal !?
Sybil Greame: Bonjour, et bien tout d’abord je
voudrais mettre cette histoire au clair car j’en ai assez d’en entendre parler, c’est pour cela que j’ai répondu oui à votre invitation.
Z.M: Oh, je vous en remercie ! Que pensez-vous de l’acte que
votre mari a commis sur cet enfant ?
S.G: J’étais effondrée. Malgré tout ce débat sur
cet enfant, qu’il soit homme ou singe, nous descendons tous du même arbre. Je l’aimais déjà. Mais que voulez-vous, je n’ai pu le connaître à cause de cet idiot de
Douglas. Il a tué mon enfant !
Z.M: Vous accusez donc votre mari d’avoir commis un meurtre
sur cet enfant ?
S.G: Bien sûr que oui ! Comment vous voulez appeler
ça, bande d’ignares ! Il l’a tué comme un chien avec une forte dose de chlorhydrate de strychnine ! N’est-ce pas horrible ?
Z.M: Je comprend bien votre rage, madame. Dans ce cas là,
pourquoi êtes-vous restez ensemble malgré ce qu’il a fait ?
S.G: Tout simplement parce que l’on avait quelque
chose à finir. Cette étude là, et puis ce débat devant la Cour qui n’en finit plus. A quand la fin ? Et les interviews, blablabla, je n’en peux plus moi !
Z.M: Calmons-nous, calmons-nous. Ce n’est pas la mer à boire, Douglas à tout de même réussi à être libéré par la Cour ! Et par la suite, avez-vous renoués des
liens avec lui ?
S.G: Mais enfin, qu’insinuez-vous ? Que cela me
plait de sortir avec un meurtrier ? Je sais que nous étions d’accord sur ce débat, que ces choses sont des hommes comme nous, mais non, il n’est plus mon mari, si c’est vraiment cela qui vous
intéresse.
Z.M: Eh
bien oui ! Si vous n’avez rien d’autre à ajouter pour nos chers lecteurs, nous allons couper-court à cette interview.
S.G: Très bonne idée ! J’ai d’autres chats à
fouetter, merci, au revoir !
Z.M: Allez-y Madame Greame, je nous vous retiendrais pas une
minute de plus ! Au revoir !