Substitution - Licenciement
Substition réalisée à partir du poème de la page 38.
Les mots en gras sont ceux modifiés.
Leurs poings sont restés fermés dans leurs poches. " Nous nous taisions. " L'un après l'autre, les noms sont tombés. " C'est curieux comme nous étions impassible. Nous étions silencieux. Cependant, nous avions envie de crier, de détruire ; la tension était présente dans notre silence et la colère au plus profond de nous. Cela n'étaient pas des fainéants, des paresseux qu'on nous arrachait. C'étaient des hommes bien, qui travaillaient." À l'accablement, ils ajoutaient la gêne, c'est ce qu'ils disaient " nous n'avons rien fait ". Ils sont restés muets, en bleu de travail, parmi les relents d'huiles et de dissolvants, avec le désir de pleurer. Il régnait le mutisme des machines et soi qui ne se retirait pas.