Sciences - L'éthologie des primates
L’éthologie des primates
Avant de parler de l’éthologie des primates il faut commencer par savoir ce qu’est l’éthologie. L’éthologie est donc l’étude des comportements animaliers, cette science fait parti de la branche zoologique de la biologie. Le premier à s'intéresser aux comportements animaliers fût Isidore Geoffroy Saint-Hilare, c’est d’ailleurs grâce à ce scientifique que nous qualifions maintenant, et depuis 1854, le comportement animal « d’éthologie ». Ce domaine scientifique étudie aussi bien le comportement des animaux sauvages en milieu captif que les animaux sauvages dans un milieu sauvage. De plus il étudie aussi les animaux domestiques en milieu captif et les animaux domestiques en milieu sauvages. L’éthologie permet d’expliquer l’apparition de nouvelles espèces vivantes ainsi que d’expliquer la pression écologique exercée sur les animaux. Pour résumer on peut dire que l’éthologie est l’étude des comportements d’une même espèce qui ne se base pas sur l’apprentissage mais sur les comportements innés.
Le centre SFECA (société française pour l’étude du comportement animal) a méné une étude sur les primates à quelques kilomètres de Strasbourg dans un centre spécialement créer à cet effet. Le but de cette étude est de permettre la réalisation d’études comportementales à court, moyen et long termes sur des espèces variées et dont la santé est garantie. Deux chercheurs ont fait une étude du comportement sur l’agression avec 3 espèces de primates. Il faut d’abord regarder comment se comporte l’agressé et l’agresseur, si l’agressé se soumet ou fuis c’est un conflit unidirectionnel, où l’agressé ne se défend pas. Si l’agressé contre-attaque c’est un conflit bidirectionnel, où il y a « échange ». Les chercheurs ont donc observé que une des trois espèces contre-attaque plus souvent que les deux autres, ce qui prouve qu’une certaine hiérarchie existe entre les primates. Plusieurs comportements ont ainsi pu être observé, notamment la consolation, les déplacements en groupes, l’agression et l’influence des relations entre singes. On peut ainsi faire le parallèle avec l’Homme qui finalement n’a pas de comportements innés si différents.