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Publié par Léa

Zoo Magazine

 

 

« L'homme descend du singe »

Qui n'a jamais employé cette expression ?

 

 

L'histoire de l'homme est inexorablement liée à celle de la Terre mais l'homme n'a pas toujours été le même...

L'homme d'aujourd'hui est le fruit d'une longue et lente évolution.

 

Nous ne nous sommes pas tous posé un jour, les questions suivantes : D'où venons-nous ? Qu'est-ce qui nous différencie des animaux ? Qu'est-ce qui nous différencie les uns des autres ?

 

Et depuis la nuit des temps, l'homme s'est posé ces fameuses questions, et un des premiers fut un philosophe grec, Aristote. Après avoir comparé les différentes parties de l'organisme de l'être vivant, il établit une classification des espèces. Selon lui, il existe une échelle de la nature ( Scala naturae ) donc une hiérarchie des êtres vivants. Il place l'homme en haut de cette hiérarchie car si l'homme a des mains c'est parce qu'il pense et qu'il est plus intelligent que les autres espèces de la nature. Sa station droite montre la prédominance de la pensée sur son corps, voilà pourquoi l'homme se tient debout contrairement aux autres animaux, notamment le singe.

 

Quelques autres noms de grecs à retenir : Hippocrate qui est un médecin grec, met en relation l'anatomie et l'influence des milieux sur les êtres vivants. Et grâce à lui, les connaissances sur le corps humain augmentent considérablement ! Galien, quant à lui, est le premier à trouver que le singe possède le plus de ressemblance avec l'homme.

 

L'homme et le singe sont-ils liés ? Ont-ils des liens parentés ?

A cette époque, rien n'est sûr...

 

Au moyen âge, Aristote et ses camarades grecs sont oubliés ainsi que leurs recherches au profit de la religion.


L'homme n'est plus une création de l'univers mais il a été crée à l'image de Dieu.

 

Remarquons que grâce à Copernic et Newton les lois naturelles reprennent le dessus sur les lois divines. En effet, Nicolas Copernic, un médecin et astronome de la fin du XVeme siècle rappelle que le Soleil se trouve au centre de l'univers ( c'est l'héliocentrisme ) et que la Terre tourne autour de ce dernier. Bouleversant son siècle ainsi que les idées philosophiques et religieuses de l'époque, il défend cette théorie toute sa vie.

 

Le doute s’installe, Dieu a t-il crée l'homme ?

 

Revenons sur notre histoire des sciences naturelles, en 1735,Carl Von Linné, un naturaliste suédois publie le Systema naturae ( les systèmes de la nature ). Cette œuvre devient l'œuvre fondatrice des sciences naturelles et c'est grâce à ce charmant monsieur que le nom savant des espèces végétales et animales sont en latins. Le terme homo pour désigner l'homme ( qui fait partie de la famille des hominidés ) et ses espèces proches, apparaît.

 

 

« Dieu a crée, Linné a classé » se moque Buffon quelques années plus tard.

 

Ce dernier, un philosophe des Lumières, grâce à ses observations et à ses descriptions, se spécialise en anthropologie et en géologie, ce qui donnera plus tard les Sciences et Vie de la Terre.


De tous les animaux qu'il décrit, il place le singe le plus éloigné de l'homme.

 

Coïncidence ? Pas sûr...

 

Pour Buffon, l'homme est unique, et il fait parti des « espèces les plus nobles » mais il écrit également que les espèces les plus nobles peuvent également subir des allitérations à cause de son milieu : environnement, climat, nourriture et des conditions de vie. Ainsi le singe serait une forme d'homme ayant subi une dégradation.

 

Il annonce la notion de transformisme.

 

 

Cette théorie de la dégradation,Lamarck, disciple de Buffon, la reprit en y ajoutant la notion de transformisme. En effet, selon lui, le temps et les circonstances favorisent l'apparition de nouvelles formes de plus en plus complexes. C'est le processus évolutif. Sa théorie est que la vie apparaît de façon spontanée et elle évolue en réponse aux changements de l'environnement. Tout en utilisant les fossiles nouvellement découverts et la classification de Linné, Lamarck défend une notion fondamentale d'antériorité et de descendance des espèces. Il instaure l'idée de la généalogie des espèces.

 

Au XVIIIeme siècle, Cuvier, le fondateur de la paléontologie étudie les organismes à partir de fossiles, d'os et de dents retrouvés lors d'expéditions géologiques. Il découvre que certaines espèces ont disparu.

 

L'homme serait-il le descendant d'une espèce disparue ?

 

 

Charles Darwin, un biologiste du XIXeme siècle, fait de nombreux voyages et participe à de nombreuses expéditions. Il collecte beaucoup de plantes, observe les animaux et les fossiles et reste convaincu que les espèces se transforme car il y a bien des similitudes entre les espèces de son époque, et les fossiles.

 

Les espèces se transforment avec le temps, mais comment ?

 

Darwin poursuit ses recherches. Et selon lui, les individus naissent tous différents mais la sélection naturelle permet la transformation et l'apparition de nouvelles espèces. Effectivement, à chaque génération d'une espèce animale ou végétale, il naît trop d'individus pour les ressources de l'environnement ainsi les besoins de tous ne sont pas satisfaits. S'en suit alors une compétition INEVITABLE entre les individus pour accéder aux ressources et au final, seuls les individus possédant des caractères avantageux face à la nature, survivent. De plus, comme c'est héréditaire, les individus transmettent les caractères avantageux à leur descendance.

 

Qui est notre ancêtre ?

 

Nous ne descendons pas du singe ! L'homme moderne ( l'homo sapiens sapiens ) est l'héritier de l'homo sapiens néandertaliens qui vient lui même de l'homo erectus, le descendant de l'homo habilis qui descent de l'autralopithèque.

 

 

Mais quand est-il du lien entre les singes et les hommes ?

 

Thomas Huxley, un biologiste et paléontologue britannique, ami de Darwin, adhère à cette notion d'évolution et il va même plus loin que Darwin. Il publie en 1863 La Place de l'homme dans la nature dans lequel il dit que les singes sont nos proches parents. Huxley est également convaincu que la compétition entre les individus ainsi que l'élimination des plus faibles sont des facteurs importants pour l'évolution. Pour lui, il y a les faibles et les forts. Les scientifiques racistes reprendront cette idée en s'appuyant sur une soi-disant hiérarchie des espèces et des races. Comparant certains hommes aux singes, à cause des ressemblances qui nous lient à ces animaux, les racistes classent les «  groupes ethniques inférieurs » plus près du singe que de l'homme.

 

Pourtant, Darwin, avait rappelé que: « L'évolution n'a pas de but ! »

« Ne dites jamaisinférieurs ou supérieurs »

 

Le scientifique démontre que les individus ne sont pas forts ou faibles selon la volonté de Dieu et que donc, il n'existe aucune hiérarchie entre les individus, notamment dans une même espèce.

 

 

 

Ainsi, tous les hommes

quels que soit le lieu où ils naissent,

leurs façons de vivre,

leurs mœurs,

sont des hommes.


Il est même impossible de hiérarchiser les populations humaines.

 

 

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B
<br /> Ton article est super complet. Il est vraiment bien !! <br />
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N
<br /> Super article :)<br />
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N
<br /> Très joli asiarticle !<br />
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J
<br /> Tout est dit, ton article est très bien ! :)<br />
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