Registres - A. Emaz
Dans beaucoup des poemes de ce livre reviennent les champs lexicaux de la tristesse de la vie, de l'impuissance face a la mort ainsi que celui de la fatalite du temps qui passe.
Exemples : "a force on finit souvent par ne plus savoir et se laisser ensabler " , " deja fatigues ", " une fenetre sur un mur ", " un temps sans prise glisse dans la montre ", " l'eau monte, il est grand temps ", " on s'avance, on s'enfonce ", " ne plus bouger, laisser tourner jusqu'a s'epuiser ", " simple peur d'etre, avec peu de marge devant ", " on cherche un peu d'air ", "autant en rester la", "le temps finit par faire mal ", "rien devant, sans envie, use ", " semaine bout a bout vie , rien du temps de travail ensuite on ne voit plus, meme sans voir le temps ", " on sent la vie sous un ciel plus vaste on maintient ca ... sous un ciel noir ", " la vie a plus tard ", " pouvoir finir tranquille " ...
L'auteur porte une vision grave et assez pessimiste sur la vie en general. Vous l'aurez devine le registre dominant dans ce livre est le registre pathetique.