Poésie - Mon ange
Dans le numéro d'aujourd'hui, Hercule livre son coeur à sa défunte maîtresse (ainsi qu'à vous fidèles lectrices et lecteurs), Mademoiselle de Saint-Yves. Notre poète en herbe avoue n'avoir que peu travaillé son oeuvre mais "quand bien même, dit-il, mes mots auraient pu atteindre la perfection, elle n'aurait jamais égalé celle de ma dulcinée."
Mon ange
Votre existence aura comblé mon être.
Je ne puis contenir mes émotions,
Jamais une telle passion
En moi ne se verrait renaître.
En rien votre pureté n’a été salie,
Votre bravoure et votre amour l’ont prémunie.
Parce qu’aucunement vous n’avez mérité
De perdre la vie qu’on vous avait infligée.
Or le bonheur devint douleur,
Quand brusquement sonna le glas.
La mort vous a ouvert les bras,
Avant même que je vous aie ouvert mon cœur.
En mon âme tout n’est plus que chaos,
Vous vous êtes envolée bien trop tôt.