Poème- Magnus
Sa robe s'évapore, la voilà qui flotte, parsemée de petites fleurs et d'insectes, nimbant le ventre blanc, les hanches minces et les fesses nues, d'un doux rayonnement.
Peau artificielle arrachée,
Peggy Bell est dénudée
et te fait crever
d'envie de pureté.
Telle une éponge gorgée de larmes
le désir torride t'affame
à t'en faire rendre l'âme.
Puis la robe s'évapore,
et toi et elle, et l'écart 3 quarts étroits au fond de toi
Belle Peggy, le roux cuivre de ses plumes face aux yeux,
t'enchante et te rend heureux.
Peau qui brûle dans tes songes,
Tu te dissous dans le rêve, comprimé de sueur,
boudiné et dérangé, stupéfait tu commences à céder.
Ton coeur s'rétame
Et tu t'étales, blâme, dans le creux du trou noir.