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Publié par Joséphine

 LORENZO POEMES

 

 

 

 

 

Charles Baudelaire est un poète français né à Paris le 9 Avril 1821 et mort le 31 Août 1867 à Paris. Le poème Recueillement se trouve dans son célèvre recueil  Les fleurs du mal .

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RECUEILLEMENT


Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.

Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici,

Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;

Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

 

(Recueillement, Les fleurs du mal , Baudelaire)

 

 


 

 

Lorsque Lorenzo de Medicis écrit ce poème au XVIème siècle, il a alors 22 ans et vient d'assassiner son cousin, le duc Alexandre de Médicis. Il espérait ainsi renverser le pouvoir mais se rend compte que sa tentative a été vaine et qu'Alexandre est donc mort pour rien. Surviennent alors les remords car durant toutes ces années une amitié complice avait lié les deux cousins. Il n'est alors plus ce jeune homme révolté mais un homme  rongé par le questionnement et la culpabilité. Il ressent alors la fatalité s'abattre sur sa vie ainsi que sur Florence  (link)





RECUEILLEMENT

 

Tais toi, ô ma conscience, épargne-moi, pitié !

Tu souhaitais la paix, maintenant tu n'as rien.

Lui que je haïssais, il était ma moitié.

Notre histoire à Florence en arrive à sa fin.

 

Dans l'ombre, mes remords, vous dormirez bien mieux

Que sous cet olivier, où avant je rêvais

De débauche et de révolte, ciels radieux,

Hier nous étions deux, me voilà esseulé,

 

Loin des cris. Vois là-bas la déesse tomber

Du haut de son palais, si blanc, si familier,

Et s'abattre sur moi, le triste Lorenzo.

 

Si dans ce monde alors plus rien ne peut changer,

Si Philippe répand ses armes dans l'Arno.

Entends, mà chère, entends ta Florence pleurer.

 

( " Recueillement " , Lorenzo de Médicis ) .

 

 

 



 





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