People - Rencontre avec Douglas Templemore
Rencontre avec Douglas Templemore
Zoo Magazine a eu la chance de rencontrer cette semaine le personnage principal Douglas Templemore du livre « Zoo ou l’assassin philanthrope » de Vercors. Nous avons donc profité de cette rencontre étonnante pour lui poser toutes les questions que se pose le lecteur derrière ce livre.
Enchanté Mr Templemore ! C’est une grande opportunité pour nous et tous nos lecteurs de pouvoir dialoguer afin de connaître mieux votre état d’esprit. Tout d’abord, comment se fait-il que vous ayez participé à cette expédition ?
C’est aussi un plaisir pour moi de vous rencontrer ! J’ai participé à cette expédition car un mois à peine auparavant, Pop m’avait proposé de créer leur journal de bord puisqu’il savait que j’étais expérimenté dans le journalisme. J’ai tout de suite été ravi de cette proposition car ça ne pouvait qu’être positif. En effet cela me permettait d’enrichir ma culture qui n’était pas très satisfaisante (rires) ! Et découvrir un nouveau pays qui était pour moi inconnu.
Et vous vous êtes très vite attaché à Sybil Greame !
C’est vrai qu’elle m’a tout de suite intéressé. J’aimais son côté ordonné et directif. Nous étions tous les deux complètement opposés et je pense que c’est grâce à ça que nous nous sommes rapprochés.
Et quelques jours après, vous vous êtes fiancés…
Et oui, dans le livre, notre amour n’est pas un sujet qui a pris une quarantaine de pages ! Disons que la veille du meurtre, je lui ai parlé de l’injustice que je trouvais qu’il y avait envers les tropis. C’est alors après discussion que m’est venu l’idée de tué un bébé de cet espèce afin que la justice soit devant l’obligation de définir la nature de ces créatures. Mais Sybil, qui s’était attachée à moi m’a tout de suite arrêté en disant que cet acte pourrait m’emmener à la pendaison et donc nous séparer à jamais…
Mais comment se fait-il que vous vous êtes fiancés ?
Je lui ai dit que je prenais cet acte très à cœur. Elle m’a tout de suite compris même si ça a été un grand choc pour elle. Nous avons donc décidé de nous unir avant que la justice ne plaide coupable ou non.
Je poursuis par une question qui doit vous être souvent posée, pourquoi avez-vous mis votre vie en danger pour sauver une espèce très peu connue ?
La première chose qui m’est venu à l’idée n’a pas été de sauver les tropis mais de servir au moins une fois à quelque chose dans ma vie. Oui c’est étonnant, mais j’ai toujours été un peu effacé. Et là, lorsque nous avons découvert cette espèce si étrange et incroyable, j’étais stupéfait ! Alors quand j’ai entendu parler de Vancruyzen qui voulait exploiter ces tropis, j’ai tout de suite était hors de moi ! Je m’étais pris d’une grande passion pour cette espèce et voilà qu’un individu voulait les exploiter dans des usines ! Et c’est de là qu’est partie mon idée…
Mais vous avez quand même mis votre vie en danger !
Oui mais je n’avais pas grand-chose à perdre, à part Sybil. Mais je tenais vraiment à le faire. Je trouvais ça tellement rabaissant pour ces tropis de ne pas avoir de réelle espèce. Il ressemblait certes aux singes mais à nous aussi. Après tout, il savait faire du feu non ? Ils sont justes au contact de la nature sans se préoccuper de savoir s’il auront à manger pour tout le mois.
Qu’avez-vous pensé de la justice britannique ?
Elle a en effet mis du temps à classer l’affaire mais je ne peux être que satisfait du résultat. L’espèce que j’ai défendue est libre et ne sera pas exploité par ce monstre de Vancruyzen. Et en bonus, je suis toujours dans ce monde aux côtés de Sybil. Que demander de plus ?
Et pour finir, pouvez-vous nous tirer un bilan de cette surprenante expérience ?
Cette aventure m’a beaucoup ouvert l’esprit. Je me sens pour la première fois utile dans ce monde. J’ai su découvrir une autre partie de moi que je ne connaissais pas vraiment jusqu’alors, la compassion. Depuis mon passage au tribunal et la publication du livre, je reçois des milliers de messages chaque jour. Ca me touche de savoir que j’ai su donné l’exemple pour énormément de personnes. Je remercie tout le monde qui a été à mes côtés lors de cette aventure et en particulier mon ami Pop qui sans lui, cette fin heureuse n’aurait pas eu lieu. (Douglas très ému)
Et bien Zoo Magazine vous remercie d’avoir consacré de votre temps pour nous et vous souhaite une bonne continuation !
Je vous vous remercie également pour cet accueil chaleureux et très bonne continuation à vous aussi !