Livres enrichis - Florilège 5
Définition :
et si un écrivain
était quelqu'un
qui transformait ses lectures en écritures ?
Hypothèses :
et si à l'ère du numérique,
le livre était enrichi par le lecteur lui-même ?
et si chacun augmentait ainsi sa propre réalité ?
Devinette :
saurez-vous reconnaître
les auteurs qui ont inspiré les textes suivants
aux lycéens-lecteurs-écrivains d'i-voix,
les oeuvres qu'ils ont enrichies de ces productions
(imitations, inspirations, fragments perdus, dilatations ...) ?
Je m'appelle Mikael
Mon enfant est ce qu'il n'aurait pas dû être.
Au travail je suis garant de moi même.
La chair de ma chair porte mon nom et erre
dans les faubourgs asséchés du là-bas. Sa compagnie porte le fruit
d'un amour brûlant dans les cieux de l'éphémérité.
Je voue mes nuits à l'attente du fils
prisonnier de la fée verte.
Là-bas
Il dormira
Le sel polit le verre.
Un corbillard passe mais personne ne le suit dans l'ombre de la nuit
La question de la pertinence de la question du centre se pose malgré une intense réflexion
Un flux résonne dans un cerveau fatigué par le bonheur qui fuit
Si les centres sont des mirages, que reste t-il? Une mission.
Il suffit d'un
rien
pour que
mien
devienne
tien
et
tien
devienne
mien,
rien
que
MRT
mourantes.
Papa
Suppression d'a
Il vieillit,
Le
Pp
Je m'appelle Lily, j'ai 13 ans
Ma mère ne me voit plus et pourtant je suis là
Mon père ne me connait pas et pourtant je suis là
Je suis là, mais lasse d'attendre.
"Vous comprenez?"
Quand je dis " Vous comprenez" à quoi fais-je allusion?
1/ A la finalité de l'existence?
1/ Au sens réel de l'oeuvre de Julien Blaine?
2/ Pourquoi la porte du moulin est fermée à double tour?
Police
c'est le désordre
et
dans le désordre
ça donne
Picole
Tu pleures. Il pleure il crie mais moi j'ai mal le froid le noir dans ma tête. Il pleut en croix sur moi.
Il pleure je dors seul tout à fait non longtemps plus comme avant.
Puis le bois le glas je suis seul seul vraiment oui. La tristesse elle parle elle pleure elle prie.
Les fleurs dansent autour de moi leurs yeux une dernière fois. Mais je n'ai jamais été seul et le marbre.
Je monte.
Elle est bourguignonne
par sa mère,
elle aime les vaches et les bons crus.
Elle est bretonne
par son père.
La tempête et la mer,
beaucoup de vent.
A bord, un civet de lapin ne lui fait pas peur.
Les yeux baissés derrière les cheveux
les poings fermés dans les poches
dans le hall
genoux serrés
pieds dans le vide...
J'attends.
Une dame rose qui remonte les barreaux du lit
et ferme la porte sans se retourner.