Littérature - Rabelais sous toutes les coutures
Rabelais sous toutes les coutures
Interview de Rabelais
Journaliste : Pouvez-vous vous présenter pour un lecteur qui ne vous connaitrait pas ?
Rabelais : Mais tout le monde me connaît voyons, je suis un auteur incontournable ! Trêve de plaisanterie . Je suis né à la fin du XV ème siècle. Lorsque j'étais jeune, mon père n'avait pas de grands moyens et a donc décidé de me faire moine pour me permettre d'étudier. J'ai ensuite été prêtre, puis prêtre séculier, ce qui m'a permis de voyager en France et en Italie. En 1537, j'ai obtenu ma licence de médecine et ai donc pu exercer une de mes passions. Durant ma vie très chargée, j'ai aussi eu le temps d'écrire plusieurs livres dont Pantagruel, Gargantua, Le tiers livre et Le quart livre. J'ai oublié de préciser que j'ai aussi été traducteur.
Journaliste : Quel parcours ! Je suis impressionnée ! Qu'es-ce qui vous a conduit à l'écriture de votre livre Gargantua ?
Rabelais : Comme vous avez pu le constater, j'ai d'abord publié Pantagruel qui est en fait le récit de la vie du fils de Gargantua. Ensuite, j'ai décidé d'écrire ce second livre pour traiter de sujets qui me tiennent à coeur et me révoltent mais toujours de façon drôle, légère .
Journaliste : Et quels sont ces sujets qui vous révoltent ?
Rabelais : Il y en a tellement .. Je parle entre autre de guerre et de religion. Je pense que la Bible est un très beau livre, sans doute l'un des plus beaux, mais je ne suis pas forcément d'accord avec toutes les pratiques de la religion chrétienne.
Journaliste : Le rire est-il pour vous une arme efficace ?
Rabelais : Je pense que c'est le meilleur moyen pour communiquer mes idées humanistes (car j'ai oublié de le préciser, cela me paraît tellement évident, mais je suis effectivement un humaniste) de façon légère et sans trop « choquer » le lecteur. Rabelais regarde sa montre. Je n'ai plus beaucoup de temps à vous accorder, j'ai malheureusement un rendez-vous dans une demi-heure, pouvons-nous abréger cette conversation ?
Journaliste : Je comprends, puis-je vous poser une dernière question ?
Rabelais : Sans problème.
Journaliste: Je finirai donc par vous demander quels sont vos projets futurs ?
Rabelais : J'aimerais continuer d'écrire, diffuser mes idées et celles de l'humanisme, continuer d'exercer la médecine. En clair, continuer de faire ce que j'aime et qui me semble important !
Journaliste : Merci beaucoup pour cette interview. A très bientôt j'espère
Rabelais : C'était un plaisir, je vous souhaite une bonne continuation.