Le poème de Magnus - Magnus
Firmament
Bribes du passé, s'en allant aux vents mauvais,
Décimées par les bourrasques tourbillonnantes,
Je me reconnais aux temps des toiles ardentes ;
Je regrette le temps de l'enfance choyée.
Imaginez-vous un bref paradis perdu
Profondément enfoui dans le coeur de l'esprit ;
Ne demandant qu'à s'éveiller malgré les crues,
Crues d'une âme sensible et meurtrie par la vie.
Par ma vie, je souhaite qu'un jour tout s'illumine,
Et que l'Amour vienne m'enlever à la hune
Qui symbolise trop cette absence anodine.
Faite qu'un jour le destin paraisse clément.
Que mon coeur indistinct s'élève sur les dunes
Et scintille telle une nuit au firmament.