i-voix saison 3 - Florilège 1
Définition possible d'un écrivain :
quelqu'un qui transforme ses lectures en écritures ?
Question :
saurez-vous reconnaître les auteurs qui ont inspiré les textes suivants
aux lycéens-écrivains d'i-voix ?
TEXTE 1
De ton
lit de belle tu m'humules
ce poème
TEXTE 2
Mais, si un jour j'oublie tout, j'espère pouvoir vieillir en prenant un café en Crète avec le Minotaure, sous le regard des dieux sans vergogne.
TEXTE 3
En ce beau jour d'été virgule l'homme s'est intéressé à elle virgule une fleur resplendissante avec une tige fine et pleine d'épines ouvrez la parenthèse ces espèces piquantes dont les hommes aiment s'occuper, il les mettrait même en déco dans le salon si leurs femmes ne les taillaient pas fermez la parenthèse point Je le voyais virgule de la fenêtre, jouer au jardinier points de suspension Un jour virgule il rentra couvert de sang virgule je lui tendis alors des gants pour ne plus qu'il se pique points de suspension
C'est curieux comme l'homme peut nous faire faire n'importe quoi point
TEXTE 4
TEXTE 5
On a rencontré quelqu'un, un jour
Qui est quelqu'un ?
C'est Soi à travers l'autre.
TEXTE 6
Donnez-moi une enfance avec vue sur... la mer
___ _l'Afrique
la lune
l'amour
l'avenir
l'arithmétique
l'abîme
l'après-midi
l'astrolabe
la neige
...
Et puis quoi encore ?
TEXTE 7
Démêlez, Respirez, Arborez, Mordez
vos souvenirs inconnus
TEXTE 8
Le son déambule souplement,
sur les corps,
Dans la boite en carton du lycée.
TEXTE 9
Les lignes pleurent
goutte à goutte
un bain de jouvence
dans un lit de mots.
TEXTE 10
Nicolas de Staël: Agrigento (1954)
Il y a le paysage qui se défile
Il y a ce souffle qui coupe les mots
Il y a ces marmots qui crient, rient, crient
Il y a ce cri muet du fond de moi
Il y a ce bonheur d’être avec toi
Il y a cette route, longue, dure, si belle
Il y a ton essence, partout
Il y a cette terrasse, complice muette
Il y a ma joie que tu entends
Que tu reprends quand il est temps
Il y a cette odeur, musc sapin chauffé fumé
Il y a cette plage que je n’ai pas vue
Il y a ces nuits chaudes comme ton souffle sur ma nuque
Suaves comme ton goût sur mes lèves
Il y a les pieds rieurs, noirs de bonheur poussiéreux
Il y a les yeux, tes yeux clos qui me suivent
Il y a ce vieil homme au cigare je l’envie et le plains
Il y a mes contes dans ma poche
Il y avait.
Je reviendrai, tu seras là, à attendre.
A suivre