Fiche critique 2012-2013 - Vincent Sabatier
VINCENT SABATIER
parenchyme
Colette, la chirurgie, la gastronomie
Edition=== LE BLEU DU CIEL
Année :2007
Les thèmes principaux:
Parenchyme est une fusion, comme l'évoque si bien le titre, de chirurgie humaine et de gastronomie.
FUSION- CHIRURGIE- CUISINE
Particularités :
Pas de point ! Ce recueil n'est pas même une phrase, il n'y a pas non plus de point à la fin. Très peu de syntaxe, mise appart quelques virgules. Grand changement, assez bouleversant. Autre : les mots s'entrechoquent de façon violente, parfois ils n'ont aucun sens qui les lie. Autre : Forme du recueil originale
L'espace que prend le texte sur une page varie beaucoup : de très petit à très grand. Ecriture très mystérieuse et insolite.
LE JUGEMENT CRITIQUE
((Le jugement critique))
J'ai tout d'abord pris ce recueil car il était très intrigant. Parenchyme ? Dans un organe, signifie la somme des tissus constituants les parties fonctionnelles ( et souvent vitales) du corps. Encore plus intrigant. Je pense que ce recueil est à la fois intéressant et compliquer à lire : intéressant car il nous donne à voir. Sans syntaxe, le lecteur se gave sans retenue de mots à la fois familiers et insolites : on peut alors s'imaginer des choses magiques, impossibles, drôles, morbides sur un corps qui se fait charcuter façon "recette de cuisine".
Je pense que les enjeux de ce recueil sont d'amuser le lecteur, de lui montrer quelque chose de nouveau, de complètement absurde. Le poète a dû s'inspirer d'un dictionnaire de cuisine et d'une encyclopédie de médecine ( nous retrouvons des mots tout à fait étrangers pour des lycéens).
Je pense que ce recueil peut être intéressant pour la saison i-voix 2012-2013, car il est très original et permet sans doute de très belles imitations et autres articles, mais il faut aussi prendre en compte la difficulté de la lecture : un recueil sans ponctuation peut ennuyer le lecteur dans la compréhension du texte et le rythme. J'ai eu moi même du mal à la finir. Pour conclure,
AVIS PARTAGES : NI TROP BIEN NI TROP MAL.