Faits divers - Un vol un peu gênant
Des tropis chapardeurs de patates ??
La semaine dernière dans le commissariat principal de la ville d’Angers une plainte a été portée par un jeune cultivateur de fruits et légumes en tout genre. Donc aujourd'hui pour zoo magazine une interview exclusive de la victime.
« Bonjour monsieur Dupont pourquoi avez vous porté plainte ?
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Et bien vous savez, monsieur le journaliste, ça s'est passé la semaine dernière pendant que je vendais mes fruits et légumes au marché du dimanche. Là, je vois deux de ces sales bêtes, vous savez les tropis, et c'est que j'en vois deux s'en aller avec des sacs de pommes de terre dans les mains.»
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Quoi vous dites que des tropis vous ont volé des sacs de pomme de terre, vous en êtes bien sûr ?
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Pour sûr que l'on m'a volé !!
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Ne vous énervez pas, je voudrais juste quelques précisions à propos des tropis.
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Oui et alors ?
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Vous pouvez donner quelques détails pour les lecteurs de zoo magazine ?
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Donc il y en avait deux comme je l'avais dit avant, et ils étaient assez grands, ils devaient mesurer entre 1m70 et 1m80.
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Êtes vous absolument sûr que c'étaient des tropis ?
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Et bien, c'est un peu comme des grands singes, non ?
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Pas exactement, les avez vous vus de face ?
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J'ai bien peur que non. »
Quelques semaines plus tard, il va que les deux tropis n'étaient pas vraiment des tropis, comme vous avez peut être compris durant cette interview peu productive. Les véritables coupables étaient des jeunes du village qui avaient participé à une sorte de gage. Ceux-ci ayant vu les proportions énormes que l'affaire prenait, ont décidé de se dénoncer de leur propre chef. Comme on dit "faute avouée à demi pardonnée".
Cette affaire peut nous refaire repenser à une leçon de morale connue : "les apparences sont souvent trompeuses". Les apparences étaient contre ces pauvres tropis, ils furent accusés, mais ils n'étaient pas coupables.