Couverture - Electre
Source image 1 : Tableau intitulé "Oiseau de feu" de Annick Echaudemaison-H
Source image 2 : Electre mise en scène de Wajdi Mouawad, photographie de Jean-Louis Fernandez
J'ai choisi cette couverture pour représenter Electre de Jean Giraudoux, car j'ai voulu avant tout montrer la violence de la pièce, à travers la fusion des couleurs. Ces dernières sont chaudes, riches, éclatantes : elles connotent le feu, la haine, la colère. Un oiseau est d'ailleurs représenté à l'arrière plan, flou, effacé dans ce chaos de lumière. L'oiseau symbolise en effet le destin, planant au dessus des personnages.
De plus, j'ai décidé d'associer ce tableau à une photographie d'Electre, qui vient de la représentation de Wajdi Mouawad. Sur cette image, le visage de l'héroïne est marqué par la haine, la folie, la rage, et il correspond bien au choc des couleurs.
C'est enfin par quelques mots "chocs" que j'ai qualifié l'oeuvre de Jean Giraudoux,
tels que "Violence", "Fatalité", et "Haine".
Pour souligner la présence de l'oiseau j'ai également ajouté la citation "Cet oiseau qui le giflait", dont ressort une fois de plus
l'agressivité. Tous ces mots sont flous parce qu'ils sont presque confondus avec le décor. Le titre de la pièce est rouge et traîne comme des traces de
sang, comme si c'était pour annoncer les futures actions d'Electre, le sang qui a coulé sur ses mains...