Centon - Yves NAMUR
Il ne reste rien,
Que tu te lèves
Parmi les décombres des voix
Et les blessures anciennes,
Il ne reste désormais rien,
Rien à dire et rien à écrire,
Que tu marches
Dans les forêts ou les arpents
D'étoiles,
Peut importe tout ça,
Seule,
Deumeurait peut être à entrevoir,
La trace du rien,
Si seulement tu vas,
Vers ce très loin de l'être.