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Publié par Zoé


Suis la seule visiblement entre les bégonias et les je ne sais pas quoi

parfois le soleil juste en face.

Suis orpheline et dîne glacé, c'est toi qui dors.

Le ciel se danse.


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M
<br /> On dirair une réécriture moderne d'un célèbre poème de Baudelaire, lui aussi d'ailleurs secrètement hanté par la mort du père :<br /> <br /> <br /> Je n'ai pas oublié, voisine de la ville<br /> <br /> <br /> Je n'ai pas oublié, voisine de la ville,<br /> Notre blanche maison, petite mais tranquille ;<br /> Sa Pomone de plâtre et sa vieille Vénus<br /> Dans un bosquet chétif cachant leurs membres nus,<br /> Et le soleil, le soir, ruisselant et superbe,<br /> Qui, derrière la vitre où se brisait sa gerbe,<br /> Semblait, grand oeil ouvert dans le ciel curieux,<br /> Contempler nos dîners longs et silencieux,<br /> Répandant largement ses beaux reflets de cierge<br /> Sur la nappe frugale et les rideaux de serge.<br /> Lien<br /> <br /> En musique par Jean-Louis Murat<br /> <br /> <br /> <br />
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