Centon - Jacques Lacomblez
Le seul sommeil de tes jambes
détourne le cours de la rivière.
Il monte au séjour des eaux captives
un plein gré de méandres et de parfums sonores.
Je descends vers vous les marches de la nuit,
les forêts passent le silence au fil du vent.
Le jardin se ferme dans une seule fleur invisible,
celle de tes yeux,
celle de l'étoile qui se brise.
(photo personnelle)