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Publié par Fiona

 

            Jai passé mon oral des Travaux Personnels Encadrés dans un lycée de Brest, à L’Iroise. Un lycée verdoyant, avec un rez-de-chaussée en verre dans la partie réservée à l’administration, un deuxième rez-de-chaussée pour le scolaire avec un couloir aux murs verts. J’ai attendu là près d’une salle de français que l’on vienne ouvrir la porte à notre groupe pour que nous fassions notre exposé, premier objet de l’épreuve, devant deux professeurs très confirmés, et répondre à leurs questions, second objet. Il suffisait de franchir correctement les quarante minutes suivantes pour grappiller quelque points en plus au baccalauréat afin d’être autorisé à être professionnels comme elles. L’une se distrayait avec un bout de papier. Devant les deux examinatrices, impassibles, nous avons expliqué les vingt pages de notre production - il fallait les numéroter - sur Apollinaire pendant la guerre. « Je ne retrouve pas beaucoup d’Histoire dans votre production, ce qui m’ennuie un peu », nous a ensuite reproché la représentante de cette catégorie. L’exposé était passé, et les commentaires fusaient. Pendant trois minutes, un mélange de critiques, d’éloges auxquels nous répondions tant bien que mal, soucieux de ne pas paraître irrespectueux mais pas mollassons non plus. Mes camarades étaient rangés sur l’estrade, figés. Moi plus près. Je triturais ma feuille en attendant le moment attendu de leur questionnaire où nous nous planterions, puisque c’était là le but. Il est venu, on nous a remercié solennellement.

        À l’instant où j’ai franchi le seuil de la salle de français, c’était fini. À l’extérieur, un autre interrogatoire. Les candidats en attente, groupés autours demandaient inquiets : « alors, comment c’était ? » ou déjà passés, énervés, commentaient leur propre expérience : « nous, on s’est fait laminés ».

        Je suis retournée en classe d’anglais l’esprit vide, sans soulagement, sans énervement. La journée, je n’y ai pas repensé. Juste pour répondre à tous les « alors ? » de l’école ou de la maison. L’étape cruciale de la semaine bien passée, mal passée, aucun changement.


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E
Fallait avoir l'idée déjà, puis oser tenter. Bravo j'aime beaucoup  ! ;)
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L
C'est vrai qu'après avoir étudié le véritable texte, c'est d'autant plus réussi !Congratulations, Fiona ! :)
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M
Excellentissime !
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S
Que de ... Sans mot
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_
C'est stupéfiant
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M
Ouhaou!! Sa me laisse sans voix =OC'est vraiment très bien fait ^^
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M
C'est vraiment bien fait ! On retrouve Annie Ernaux, avec les expressions que tu reprends et les mots en italique. On se rappelle les BONS (hum...) moments des TPE ^^ Bravo ! :)
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