Appréciation - Renaud Ego
Cet amour
enselevi dans nos corps passés depuis tant à
l'ailleurs sans nous
et nous n'en savons plus les sinueuses voies vers la stupeur
éprouvée dans le nu
ni le lèvres à lèvres où les bouches s'inventaient le toucher
ni le grain sous les phalanges des prestidigitales caresses qui
nous élevaient dans le fou
nous élevaient dans le mêlé fougueur et jusqu'au tournoyant
moyen de pyrotechnies
où s'avivaient nos nés d'infimes sons et syllabes et parfois seulement de silence
C'était les plantations de plaisirs dans l'ici-haut sans corrosion de temps
et je veux croire qu'elles germent encore à l'ailleurs comme
je les sens battre en moi de brefs étincellements
et à l'ailleurs quelqu'un se demande qui ou quoi déplace en
elle le volume des ombres retirées
et quelqu'une cherche les traits de cette douceur enfouie
si loin dans l'autrefois
qu'elle n'en reconnaît plus la pousséee de nef qui reculait
le malheur et ouvrait aux éveils spectaculaires du vivant
l'ailleurs sans nous
et nous n'en savons plus les sinueuses voies vers la stupeur
éprouvée dans le nu
ni le lèvres à lèvres où les bouches s'inventaient le toucher
ni le grain sous les phalanges des prestidigitales caresses qui
nous élevaient dans le fou
nous élevaient dans le mêlé fougueur et jusqu'au tournoyant
moyen de pyrotechnies
où s'avivaient nos nés d'infimes sons et syllabes et parfois seulement de silence
C'était les plantations de plaisirs dans l'ici-haut sans corrosion de temps
et je veux croire qu'elles germent encore à l'ailleurs comme
je les sens battre en moi de brefs étincellements
et à l'ailleurs quelqu'un se demande qui ou quoi déplace en
elle le volume des ombres retirées
et quelqu'une cherche les traits de cette douceur enfouie
si loin dans l'autrefois
qu'elle n'en reconnaît plus la pousséee de nef qui reculait
le malheur et ouvrait aux éveils spectaculaires du vivant