Réécriture oulipienne - Parodie de fable
Madame Gus., ayant
roulé
Toute la
soiré,
Se trouva fort
dépourvue
Quand les miettes furent venue.
Pas un seul petit morceaux
De tabac ou de bédo
Elle alla crier sa ruine
Chez la maitresse J. sa voisine,
Lui priant de lui prêter
Quelque graine pour subsister
Jusqu'a la soiré nouvelle
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'oût, foi de jovial,
Cigarette et bonne cam'."
Maîtresse J. n'est pas fumeuse ;
C'est la son moindre défaud.
"Que fesiez vous sans bédo ?
Dit-elle à cette emprinteuse.
Nuit et jour a tout venant
Je buvais ne vous déplaise.
-Vous buviez ? J'en suis fort aise.
Eh bien : décuitez maintenant."
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Quand les miettes furent venue.
Pas un seul petit morceaux
De tabac ou de bédo
Elle alla crier sa ruine
Chez la maitresse J. sa voisine,
Lui priant de lui prêter
Quelque graine pour subsister
Jusqu'a la soiré nouvelle
"Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'oût, foi de jovial,
Cigarette et bonne cam'."
Maîtresse J. n'est pas fumeuse ;
C'est la son moindre défaud.
"Que fesiez vous sans bédo ?
Dit-elle à cette emprinteuse.
Nuit et jour a tout venant
Je buvais ne vous déplaise.
-Vous buviez ? J'en suis fort aise.
Eh bien : décuitez maintenant."
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