Créations personnelles
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Des arbres ombres tombent
Leurs plumes papier froissé par un long été
En grand nombre et sombres, elles tombent en ronde
Au sol glacé, marbré, embrumé, du matin nouveau-né
(C’était le chemin qui longeait le lycée pour se rendre au gymnase, un certain vendredi dans son matin encore noir
et presque hivernal.)
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Un été chantant sur les rebords de trottoir - un délice coulant dans la gouttière et s’éternisant sur la grille dégoût - une grimace jetée à la façade des
maisons sévères - une voix glissant à travers les murs indiscrets - un pavé regardant la route d’amertume empressée - le
bitume qui languit, fondant et traversant la chaussée - la cheminée atone écoutant la litanie qui résonne - celle de la grise et indolente machine à vivre.
(C’était la ville qui longeait une promenade pour rentrer, un certain midi d’été un peu
tristounet.)