Le vampire de Charles Baudelaire
Une poésie particulière de
C.Baudelaire
Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon coeur plaintif es entrée;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine;
- Infâme à qui je suis lié
Comme un forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
- Maudite, maudite sois-tu!
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Toi qui, comme un coup de couteau,
Hélas! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit:
«Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,
Imbécile! - de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire!»
Ma brève analyse:
·Dans cette poésie il y a surtout l’idée de l’amour selon le point de vue de C. Baudelaire. L’amour est décrit en deux manières :
1.il est presque la seule moyen pour s’échapper du Spleen et qui porte au bonheur
2.C’est une force qui mène à la passion et aux amertumes qui l’accompagnent. C’est un tourment et symbolise la mort.
· La femme unit l’amour et la mort et elle est considérée un être maléfique.
·On observe un homme en proie à l’amour dans une atmosphère infernale.
·La femme est très bizarre car elle n’est pas une femme qu’on la retrouve souvent dans la poésie;c’est un être monstrueux qui est capable de tuer l’homme faible moralement et physiquement.
·La femme ressemble au personnage fantastique du vampire, avec une transformation importante: le vampire ne vit pas du sang de ses victimes, mais il pourrit sur place.
·Enfin la poésie dit que même si l’amour cesse, le désir de l’homme voudra encore rencontrer la passion amoureuse.
Le poète parle de l’ amour/mort, mais aussi de la dépendance de l’homme qui veut conquérir sa liberté. Pour arriver à obtenir ça il demande aide au “poison perfide” et à la “glaive rapide”, mais ayant de la conscience ou de la inconscience ils ne veulent pas offrir leur aide et le poète reste en proie à l’amour.
Dans l’art le vampire…
Jones Burne
“Le vampire”