Création littéraire - Dialogue entre Voltaire et Rousseau
Présentateur : Nous allons assister aujourd'hui à un débat entre Rousseau et Voltaire sur le Discours sur l'origine de l'homme et les fondements de l'inégalité . Tout d'abord nous allons écouter Rousseau .
Rousseau : Bonjour , Je suis très heureux de participer à ce débat . Je trouve en effet que le sujet sur l'origine de l'homme et ses fondements est passionnant et je considère que toutes les opinions sont intéressantes . Je pense que vous connaissez tous ici mon point de vue sur ce sujet , L'état premier de l'homme est pour moi le meilleur état possible , sans encombrement d'inutilités . L'évolution de l'homme est telle qu'aujourd'hui toute égalité a disparu.
Voltaire : Excusez-moi de vous interrompre sur votre intéressant discours , mais croyez vous que le progrès est nuisible à l'homme ? Trouvez vous que le fait d'être bête et n'avoir aucune culture est meilleur pour l'homme ? Je vous laisse alors l'honneur de marcher à quatre pattes et de manger tels des barbares .
Présentateur : Je vois ici que vos opinions divergent . Monsieur Rousseau , qu'allez vous donc répondre à cette réponse des plus intéressantes ?
Rousseau : Vous n'interprétez pas mes idées comme il le faudrait . En effet , je ne parle pas de revenir à l'état de nature , cela ne serait point possible . Mais de mon point de vue , les hommes auraient été plus heureux si l'on n'était pas passé à ce que j'appelle le second état de nature .
Voltaire : Vous devez prendre en considération que l'évolution est un fait naturel , que personne , et bien sur ni vous ni moi , ne peut arrêter . Sur ce sujet nous n'avons pas le même point de vue , bien sûr j'y réfléchis et je me demande si le premier état de nature aurait été préférable au second . Mais sans l'évolution , la culture n'aurait pas été possible et je pense que cette culture est nécessaire pour le bien être de l'homme.
Présentateur : Je vois qu'aucun accord entre vous n'est possible et vos idées sont bien différentes .
Je vais conclure ce débat , car il serait sans fin .
Et on vous dit à la prochaine !