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Publié par Fiona, Logan, Marianne

Sauvages et civilisés

Fiona et Marianne

Le mythe du bon sauvage et soutenu par ce livre, du moins lors de l'épisode des relations entre Robinson et les cannibales, entre Crusoé et Vendredi.
Les sauvages sont d'horribles cannibales se bataillant s'entredévorant, et qui ne sont rien a part de " misérables créatures" selon Robinson, à qui la révélation bibiblique donne le droit d'abattre.Seulement, il n'a que pour compagne la solitude, et un jour, suite à un rêve, d'cide d'en capturer un pour s'assurer de la " compagnie" : "Alors je me figurerai même que, si je m'emparais de deux ou trois sauvages, j'étais capable de les gouverner de façon à m'en faire des esclaves, à me les assujettir complétement et à leur ôter à jamais tout moyen de me nuire."
Il n'en capturera pas, mais en sauvera un qu'il baptisera Vendredi sans se soucier si il a déjà un nom ou pas.Vendredi lui vouera une immense gratitude, presque un culte.
Par la suite, Robinson lui apprendra à parler et se fera appeler de lui "maître" ; il lui apprendra également à se comporter en chassant son cannibalisme, et ira jusqu'a lui enseigner sa propre religion, remplacé son Dieu Benamucké par le Dieu universel. Mais jamais il ne s'intéressera à la culture et à la foi de Vendredi. En fait, il n'y aura aucun échange, Robinson va lui imposer sa culture sans réfléchir : içi, Vendredi à l'instar de l'île, est un nouvel "espace" à façonner et à ameliorer, pour le naufragé qui avant d'échouer sur l'île était aussi "athée" que le sauvage.De plus, Vendredi va boire ses paroles sans protester, sans réfléchir, réduit au silence.
Robinson ne lui montrera pas beaucoup de respect comme l'indique la façon dont il le désigne parfois : "j'ai pris mon Vendredi" ou encore " mon serviteur Vendredi".
Cependant, il remarquera que les sauvages converties sont qu'eux : "lorsqu'il plaît à Dieu de leur envoyer l'occasion d'exercer leur faccultés, ces créatures sont aussi disposées, même mieux disposées que nous, à les appliquer au bon usage pour lequel elles leur on été départies."
L'auteur fait preuve içi d'ethnocentrisme, les indigènes ne sont qu'un espace a coloniser, bon qu'a être réduit en esclavage et n'ont pas leur mot a dire, servant de stéréotyê du sauvage cannibale et animal.

Ce roman a donc, si il ne l'a pas crée,contribué au mythe du bon sauvage.

Logan

Ce mythe du bon sauvage est entretenu dans ce livre, en effet, ces derniers sont vus comme de vrais barbares cannibales sans humanité. Seul Vendredi parait humain et va se lier d'amitié avec Robinson, mais celui-ci va le traiter comme un moins que rien, voire son esclave, Defoe a voulu montrer içi que même les européens intelligents avaient une image très negative des autres peuples.L'auteur montre aussi un Vendredi inculte, benet qui ne fait pas preuve de son propre sens critique. Robinson se sert meme de la religion pour critiquer les sauvages.

Pour resumer l'auteur fait preuve d'orgeuil en plaçant sa culture, ses propos infondés danc ce récit .
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M
Analyse intéressante, car justifié avec soin et intelligence.<br /> Il me semble cependant qu'il y a une contradiction : si le roman est du côté du mythe du bon sauvage comme vous le dites dans l'introduction et la conclusion, alors il doit faire l'éloge des sauvages et non le blâme comme vous le montrez dans le corps de l'article... Pourriez-vous clarifier ?<br /> <br /> A corriger :<br /> A part<br /> d'cide<br /> sI il<br /> les sauvages convertiEs<br /> sont qu'eux ?<br /> faCCultés<br /> mot A dire<br /> stéréotypE<br /> orgEUil
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E
Pour moi, Defoe se sert plus des sauvages pour critiquer les religions qui ne sont pas siennes ( je parle du catholicisme notamment) comme on peut le lire à la 356 ( si vous avez l'édition folio classique) où Vendredi lui raconte les principes de sa religion ce à quoi Robinson répond ceci « la politique de faire une religion secrète, afin de conserver au clergé la vénération du peuple, ne se trouve pas seulement dans le catholicisme, mais peut-être dans toutes les religions de la terre, voire même celles des sauvages les plus brutes et les plus barbares. »