i-clash - Horace par Cédric et Félix

Cette pièce intitulée Horace, publié en 1640 par le célèbre dramaturge Pierre Corneille, nous fait part de l'histoire d'Horace, chevalier désigné à représenter Rome dans une guerre entre cette dernière et Albe. Au cours de l'histoire, notre protagoniste se retrouve face à un dilemme de taille : sauver sa patrie ou sauver son beau-frère.

Personnage préféré de Félix

Mon personnage préféré est Sabine. C'est une femme provenant de la ville d'Albe en Italie. Elle est mariée à Horace, un romain issu d'une famille noble. Une guerre entre Albe et Rome sévit et Sabine est unie aux deux camps, elle est donc en capacité de mettre un terme à cette guerre. J'aime ce personnage car elle à un certain recul et de la lucidité sur le conflit dans lequel elle est impliquée. Elle cherche à mettre un terme à cette bataille de la manière la plus pacifique possible même si tragique oblige, le trépas est la seule solution.

Personnage le moins aimé par Cédric

Mon personnage le moins aimé est le vieil Horace, que l'on a décidé de mettre en scène dans notre clash numérique. Le père d'Horace est un personnage qui m'est particulièrement antipathique, de par sa vision de la situation. Il veut juste gagner la guerre sans prendre en compte les morts, il fait passer le patriotisme avant l'amour. Le pire est qu'il n'hésite pas à détester son fils lorsqu'il apprend que celui-ci avait fui le combat, au lieu d'être heureux, car même s'il avait perdu son honneur, ça lui aurait permis de rester en vie, mais son père n'en a rien à faire. De plus, il déteint sur son fils qui est du coup lui aussi patriotique et prêt à tuer ses beaux-frères pour l'honneur et la gloire de sa ville.

Clash numérique

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Dans une optique de numérisation du clash, nous l'avons réalisé sur notre propre site en ligne.

Création visuelle

Réflexions

La pièce Horace de Corneille est le théâtre de crise familiales et personnelles, qui s’expriment à travers les relations conflictuelles qui suivirent l’entrée en guerre de deux grande villes, Albe et Rome. Deux familles de chacune de ces villes sont liées : la fille de chaque famille est mariée à un fils de l’autre. C’est ainsi que se met en place la crise familiale, lorsque les hommes de chaque famille doivent combattre leur beau-frère. L’histoire est centrée sur Horace, mais ce n’est pas seulement sa crise personnelle qui nous apparaît mais celle de la quasi-intégralité des personnages. Bien entendu, certaines crises personnelles sont les mêmes, comme celle des filles qui ne savent pas si elles doivent suivre leurs frères ou leur mari, ou même la crise qui touche les fils qui combattent. De cette façon, Horace, comme ses beaux-frères, est face à un dilemme, qui oppose ses sentiments à la morale, l’honneur. Cette seconde partie est incarnée par son père, le vieil Horace, qui souhaite seulement voir sa ville plus que son fils triompher, pour être couvert de gloire. Il n’hésitera pas non plus à renier son fils lorsqu’il apprend par une fausse nouvelle que celui-ci a fuit le combat. Mais malheureusement, Horace avait bel et bien décidé de suivre le désir de son père, il se battit et tua les frères de sa bien-aimée. Ici la crise familiale autant que la crise personnelles est parfaitement incarnée par la logique du dilemme cornélien, spécialité de l’auteur. Le choix que doit être fait ici n’a effectivement aucune « bonne réponse » car la guerre oblige à tuer. Évidemment, les crises ne se sont pas résolues, comme on pourra le voir dans le début de pièce que l’on a réalisé, même si d’un autre coté Rome a gagné, tout est censé redevenir comme avant.

Du combat au débat

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