Le musée de Julien Sorel par Vivien
Dis-moi ce que tu admires, ce que tu lis, ce que tu écoutes, ce que tu conserves …, je te dirai qui tu es.
Ouvrez le diaporama numérique ci-dessous pour découvrir les pièces du musée personnel de Julien Sorel.
Cette œuvre nommée La danse du Moulin Rouge peinte par Toulouse-Lautrec représente un amour tremblant. Ce tableau montre des femmes comme Julien les aime, c'est-à-dire bien habillées, vêtues de robes de couleur qui dansent au rythme des cœurs. Le titre de l'œuvre, mais aussi le lieu dont le tableau s'inspire, est important : Le Moulin Rouge,. Nous pouvons retrouver le rouge en commun avec le titre de l'œuvre qui symbolise l'amour passionnel et turbulant tel que l'amour entre les deux protagonistes Mme de Rênal et Julien Sorel.
Julien Sorel renie son propre père à cause de sa condition sociale. Il choisit alors de le remplacer par un père symbolique : Napoléon Bonaparte. Il est pour lui l'expression du héros, du personnage noble et féroce, hautain, avec une ambition dévorante, tout comme Julien qui a une féroce ambition de devenir à son tour quelqu'un d'important en changeant de classe sociale, en passant de fils de charpentier à un homme influent, en manipulant les esprits et en séduisant des femmes avec un rang social élevé dans la société telles Mme de Rênal ou bien encore Mathilde, fille venant d'une famille noble et très fortunée qui sont toutes deux à ses yeux un défi social. Mais aussi, lors de son jugement, Julien a décidé de se battre pour la dernière fois en accusant les jurés de le faire condamner à mort à cause de son origine sociale, tout comme Napoléon qui s'est battu jusqu'à être totalement vaincu, il meurt en acceptant ces idéaux dévoilaient lors de son jugement : "je n'ai point l'honneur d'appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan qui s'est révolté contre la bassesse de sa fortune." Chapitre 41 : Le jugement L.161 à 163
Cette sculpture représente le passage le plus important de la pièce : la rencontre entre Mme de Rênal et Julien. Le baiser de Rondin est l'œuvre choisie pour représenter les sentiments qui furent fort lors de cette rencontre : "Julien se tourna vivement, et, frappé du regard si rempli de grâce de Mme de Rênal [...] ils étaient fort près l'un de l'autre à se regarder, Julien n'avait jamais vu un être aussi bien vêtu [...]" Chapitre 6: L'ennui, L.19 à 27. La sculpture montre l'amour qui est apparu lors de ce regard comme s'ils s'étaient embrassés, comme si tout de suite l'air dou, et le charme de chacun étaient parvenus au cœur des amants, tel un coup de foudre, tout comme la sculpture de Rondin.
Cette Bible est surement l'élément le plus important de cette chronique, c'est grâce à elle que Julien a attiré l'attention vers lui en sachant la réciter en français mais aussi en latin. Alors il est primordial qu'elle apparaisse dans ce musée. L'histoire en elle-même est basée sur la Bible, sans laquelle Julien Sorel ne serait peut-être jamais venu à la rencontre de Mme de Rênal pour être ce jeune précepteur talentueux qui cherche à changer de classe sociale en faisant de madame de Rênal son défi social, c'est-à-dire la séduire par tous les moyens.
photo personnelle
Ces lettres sont celles envoyées par de nombreux personnages. Il y a par exemple dans la collection la lettre fictive de Mme de Rênal envoyé à son mari pour le tromper et pour que ces soupçons et sa haine n'aillent vers Julien, mais M. Valenod qui a tenté de dénoncer les deux amants avec la complicité d'Elisa par jalousie, servante qui à demander la main de Julien et s'est vu refuser. Il y a aussi les lettres envoyées par Julien, grâce à l'aide dû Pince Korasoff, à Mme de Fervaques dans le but de rendre jalouse Mathilde pour que celle-ci accepte enfin ces avances car Julien est fou amoureux de cette femme. Il y a aussi les lettres envoyées à Julien par Mme de Rênal lorsque celui-ci était au séminaire. Il n'a jamais reçu ces lettres car l'abbé Pirard a choisi que Julien deviendrait prêtre. Alors, sachant qu'un homme de foi ne peut aimer, il a fait le choix de cacher ces lettres. Ces lettres dans lesquelles Mme de Rênal faisait voyager ses transports
Cette playlist est reliée à la symphonie fantastique d'Hector Berlioz sur Spotify, compositeur, chef d'orchestre, critique musical et écrivain du XIX ème siècle. Dans cette symphonie la musique exprime alternativement la beauté et l'élégance. Ces 2 termes définissent beaucoup cette chronique car l'élégance et la beauté sont mentionnées de nombreuses fois dans le roman, par exemple lors de la rencontre avec Mme de Rênal :" étonné de sa beauté" Chapitre 6: L'ennui L.21. Et l'élégance est elle aussi très présente car dans cette chronique le protagoniste se trouve en compagnie de personne de la noblesse, pour qui l'élégance est très importante pour pouvoir être faire partie de cette classe.