Le musée de Julien Sorel par Gabriel

Dis-moi ce que tu admires, ce que tu lis, ce que tu écoutes, ce que tu conserves …, je te dirai qui tu es.

Ouvrez le diaporama numérique ci-dessous pour découvrir les pièces du musée personnel de Julien Sorel.

Julien Sorel porte une grande admiration à Napoléon Bonaparte qui forge de son vivant sa propre légende. Lors du chapitre 9 du livre premier, on apprend que Julien garde secrètement dans son lit un portrait de Napoléon. Il connaît également en détail le Mémorial de Sainte-Hélène. Cela démontre une admiration qui va jusqu'à l'idolâtrie et laisse supposer son désir de ressembler l'empereur, d’imiter son ascension sociale. Et comme lui, Julien Sorel entretient un rapport aux femmes mêlé d'amour et d'intérêt.

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Ce pistolet du XIXème siècle représente l'arme avec laquelle Julien a tiré à deux reprises sur Mme de Rénal lors du chapitre 35 du livre second. Il a voulu l’assassiner par vengeance suite à la trahison de son ancienne maîtresse qui allait ruiner ses ambitions. Par ce geste, ce pistolet conduit Julien Sorel à l’échafaud à seulement vingt-trois ans.

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La Bible occupe une grande importance dans le livre.

Julien Sorel est issu d’une famille modeste. Son père est scieur. Contrairement à ses frères, il apprécie plus les études que le travail physique. Protégé, instruit et guidé par l’abbé Chélan, le curé du village, il est très vite capable de réciter le Nouveau Testament, tant en français qu’en latin. Il entrera d’ailleurs au grand séminaire de Besançon.

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Cette musique de Tom Odell, "Another Love", représente dans le roman l'amour de Julien pour Mathilde de la Mole.

Jeune homme brillant, cultivé et ambitieux, Julien rentre au service de monsieur et madame de Rênal comme précepteur de leurs enfants à Verrières. Très vite, madame de Rênal tombe sous le charme du jeune homme. Ils entretiennent alors une relation adultère et passionnée. Ces amours dénoncées par une lettre anonyme, monsieur de Rênal congédie Julien qui entre alors au grand séminaire de Besançon. Là, son protecteur, l’abbé Pirard, lui propose d’entrer au service du marquis de La Mole à Paris. Julien y rencontre Mathilde, la fille du marquis. Elle s’éprend rapidement du jeune homme ; ils vivent alors une passion secrète et tumultueuse. Enceinte, Mathilde supplie son père de la laisser épouser Julien malgré ses origines modestes. Mais madame de Rénal informe le marquis de La Mole de l’immoralité et de l’ambition dévorante de son ancien amant. Furieux, Julien se rend à Verrières et tire à deux reprises sur madame de Rênal, sans l’atteindre mortellement.

Emprisonné, Julien reçoit le soutien de Mathilde et madame de Rênal qui tentent toutes deux d’intervenir pour lui éviter la guillotine.

Ces deux femmes auront tour à tour aimé Julien passionnément sans parvenir à le sauver.

Le rouge et le noir représentent parfaitement Julien. D'une part le rouge représente les tenues de l'armée française et surtout celle de l'empereur Napoléon. Le noir représente la tenue des évêques. Dans tout le livre, ce dilemme va avoir lieu.

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Présentation - Ecritures d'appropriation Stendhal - i-voix

http://i-voix.net/2021/05/presentation-ecritures-d-appropriation-stendhal.html

#Stendhal, #Musée de Julien Sorel