Selfie de poème - Le Voyageur
Le Voyageur - p 95/97
Le Voyageur, un poème de Guillaume Apollinaire
Ouvrez-moi cette porte où je frappe en pleurant La vie est variable aussi bien que l'Euripe Tu regardais un banc de nuages descendre Avec le paquebot orphelin vers les fièvres futures Et de tous ces
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Vous voulez savoir pourquoi moi, Le Voyageur, je suis probablement le poème le plus beau de ce recueil. C'est très simple, je suis celui avec une histoire très touchante, on comprend tout de moi, mon voyage et ma recherche de voyage pour me trouver. Je suis triste, ma vie est dure, je ne sais que faire. J'ai même besoin d'aide. J'use même d'une très belle métaphore : "paquebot orphelin" qui est perdu par rapport aux nuages. Mon style désordonné fait que mes lecteurs ne s'ennuient pas et se plongent dans mes vers tous très beaux et bien écrits.
Ouvrez moi cette porte où je frappe en pleurant
La vie est variable aussi bien que l'Euripe
Ces deux vers sont clairement selon moi les plus beaux de moi-même puisqu'ils sont présents au tout début de mon poème ainsi qu'à la fin. Il fait de moi une sorte de boucle temporelle où je suis bloqué dans mon problème et ma tristesse, je serais donc d'autant plus perdu dans mon chemin. Ces deux vers résument mon histoire.
A travers de ce selfie, j'ai voulu exprimer mon doute, mes sentiments et la recherche de moi-même. Car il est vrai que je suis tout le temps dans une phase de doute. Les multiples possibilités de chemin que je pourrais prendre peuvent certes être à ma mesure, cependant il faut que je choisisse la bonne branche puisqu'une seule grave erreur peut s'avérer fatale.