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Publié par Lou-Anne (L)

Selfie de poème - Clotilde

Clotilde - Page 90

Je suis Clotilde, un des plus beaux poèmes du recueil Alcools d'Apollinaire. 

Je le suis car tout d'abord, je suis ordonné de par ma mise en page, simple et aérée qui est est agréable à regarder. De plus, je donne envie d'être lu car mes mots sont de jolis mots qui sont doux à lire. 

Je suis aussi mélodieux, lisez-moi à voix haute et profitez de mes sonorités, écoutez mon allitération en "L". Je suis comme une petite chanson lente et mélancolique car mes vers sont de même longueur. 

Je provoque également des sentiments qui vous sont familiers : ne ressentez vous pas une petite tristesse entre mes lignes ? Peut être y voyez-vous l'image d'un amour mélancolique ?

L'anémone et l'ancolie
Ont poussé dans le jardin
Où dort la mélancolie
Entre l'amour et le dédain

Clotilde - Page 90

Surement l'avez vous remarqué dans mes premiers vers ci dessus : je peux vous le montrer par la personnification de la mélancolie qui chez moi dort. Avez(vous compris que Clotilde est ici l'anémone et que l'ancolie est mon auteur. Avez vous vu le champ lexical de "l'amour, la mélancolie et le dédain" ? Mon auteur est triste car Clotilde ne veut pas de lui, je vous le montre par la rime de l'ancolie et de mélancolie. Ces quatre premiers vers sont les plus significatifs et les plus puissant chez moi.

Selfie de poème - Clotilde

Ce selfie montre tout cela, il montre les fleurs qui caractérisent la beauté des femmes, celle de Clotilde. Elle est d’ailleurs assise sur une chaise mais elle ne veut pas regarder Apollinaire qui l'aime, elle ne veut pas de lui. Les arbres autour montrent le jardin dans lequel ils se trouvent sauf qu'elle ne porte attention qu'aux autres plantes, pas l'ancolie à coté d'elle. Apollinaire est représenté par l’objectif qui la regarde s'en aller. Il est dans l'ombre, le soleil n'arrive pas à illuminer leurs amours comme on peut le comprendre avec la citation " Le soleil qui les rend sombre". Ce selfie montre donc le ressenti de mon auteur, la tristesse qu'il eprouve en regardant Clotilde partir pour un autre.

 

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