Selfie de poème - Le cours des choses 25
Je reste archéologue des strates du goudron accumulé
Je suis le poème 25 des pages 90-91 et je m'intéresse au problème actuel mondial qu'est la pollution mais également à l'urbanisation. Ici, je m'exprime sur ce sujet, car la Chine est le pays le plus concerné. Je parle de la pollution telle qu'elle est, avec des mots justes, avec concision. Je décris ce que je vois, sans chercher à embellir les mots. C'est ce qui me rend intéressant. Vers la fin du poème, je me mets à rêver pour échapper à l'urbanisation de la ville, au "paysage d'une peau de ciment". Je pense alors à la nature, à l'air frais et pur des montagnes et je retrouve une certaine douceur, qui rappelle celle de la poésie traditionnelle.
Ce selfie de moi montre la triste réalité de la vie. Cette "monochromie jaune pulvérisée" apparaît comme un filtre qui brouille, salit, enlaidit la ville. A travers cette image, je compte pousser les gens à changer leurs habitudes néfastes et à lutter contre cette saleté permanente pour dissiper ces nuages de poussière.