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Publié par Alan A

Selfie de poème - Le cours des choses 25

C'est moi, le poème 25, perdu dans le flot de mes collègues. Pourtant, je suis le plus beau de tous. J'aborde deux thèmes essentiels dans notre société : la pollution et l'urbanisation des villes. Impropre à la poésie me diriez vous ? Eh bien non ! Je traite des sujets de manière poétique et inspire une grande mélancolie dans l'esprit des lecteurs. Je suis de plus et je le répète LE meilleur du recueil.

Je réussis en effet à faire naître un mélange de dégoût et d'affection : d'une part par la laideur de la ville :"une peau de ciment", "strates de goudrons", mais c'est cet aspect si particulier qui en fait sa beauté, je parle en effet de "paysage d'une peau de ciment". Tout dépend de la manière dont on observe les choses ! "L'action supérieure de l'esprit", comme je le dis, permet de voir en la brume jaunâtre de la pollution une action de dieux "dans la monochromie jaune pulvérisée une descente de lumière - Amen".

Cependant si on regarde le monde au premier degré, il nous parait immédiatement bien moi beau, les vagues "tachent", et la mer peut-être comparée à des "marécages" tellement elle est sale. Cet habile tour me permet bien d'être considéré comme le meilleur poème du recueil.

 

Je reste archéologue
des strates du goudron accumulé

coincé dans les deux dimensions
d'immeubles racolant

Pierre Vinclair - Le Cours des choses - Poème 25. - Pages 90-91

Pour moi, ces vers sont les plus beaux et les plus intéressants. En effet, mon auteur Pierre Vinclair se compare à un scientifique, un "archéologue". Comme si le goudron méritait d'être étudié avec la même importance que les autres sciences. Cependant les "immeubles racolant" semblent étouffer, "coincé" cette science. On peut aussi ressentir la mélancolie de mon auteur : "le paysage d'une peau de ciment", ce qui connote que le paysage est recouvert d'une couche de crasse, le "ciment", qui cache la réelle beauté. Ces vers sont donc bien les plus beaux du poème.

Selfie de poème - Le cours des choses 25

C'est pour cela que j'ai choisi ce selfie, car il illustre parfaitement mon message : la vraie beauté (ici la partie interne du Kinder) peut parfois être cachée sous un couche qui la masque (ici la partie en chocolat). La ville a été bâtie sur la nature, et je rêve de retrouver cette époque : "nous rêvons d'une montagne aux pins perçant sous leur écorce...". Cette "peau de ciment"nous masque bien la véritable beauté comme le chocolat sur la partie interne du Kinder. Cette image provoque l'étonnement mais illustre bien ma pensée.

 

Résultat de recherche d'images pour "pollution shanghai"

Brume jaunâtre de la pollution de l'air a Shangai

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