Selfie de poème - Le cours des choses 28
Poème numéro 28
pages 97 et 98
c'est où est passé l'or des tours jumelles
Je suis sans doute l'un des poèmes les mieux réussis de ce
magnifique recueil de par ma légèreté et ma
compréhension simple. Je permets au lecteur de se sentir libre afin de voyager plus facilement dans mon histoire et de se laissé guider par les grands vents comme l'or parti en fumée.
Mes vers sont évidemment les plus beaux par les figures de styles à n'en plus compter et
vigoureuses de qualités.
Malgré un mot vulgaire faisant son apparition par trois fois, ceci n'enlève en rien ma beauté, justement ce mot est présent pour faire revenir le lecteur sur Terre,
ce qui me rend encore plus atypique et intéressant.
Mes vers sont encore plus intéressants du fait que je transporte facilement le lecteur dans l'atmosphère d'une ville chinoise et même un peu à New York en faisant référence aux tours jumelles.
Par ce selfie je cherche à exprimer la structure précise que peut avoir une ville chinoise et aussi la fragilité dont elle peut être victime.
Cet enchevêtrement de multiples allumettes le prouve, on peut apercevoir une forme de tour qui peut faire donc penser à une tour des tours jumelles.
On voit que c'est fragile, que tout peut prendre feu,
et donc on se demande où est passé l'or des tours jumelles :
il est parti en fumée.
Sur mon selfie, vous pouvez voir que mes coins sont brulés,
ils sont noircis par la pollution ou alors ceci représente les cigares fumés par les hommes.
Je dégage une odeur qui peut donc être comparé à celle d'un cadavre décomposé avec ses os brulés et son sang noirci dans la ville. Les étalages de masque à gaz auxquels je fais référence sont présents pour ne pas subir
la pollution
et les différentes odeurs que je peux émettre.