Playlist - J'observe le repos du dimanche
J’observe le repos du dimanche
Et je loue la paresse
Comment comment réduire
L’infiniment petite science
Que m’imposent mes sens
L’un est pareil aux montagnes au ciel
Aux villes à mon amour
Il ressemble aux saisons
Il vit décapité sa tête est le soleil
Et la lune son cou tranché
Je voudrais éprouver une ardeur infinie
Monstre de mon ouïe tu rugis et tu pleures
Le tonnerre te sert de chevelure
Et tes griffes répètent le chant des oiseaux
Le toucher monstrueux m’a pénétré m’empoisonne
Mes yeux nagent loin de moi
Et les astres intacts sont mes maîtres sans épreuve
La bête des fumées a la tête fleurie
Et le monstre le plus beau
Ayant la saveur du laurier se désole
Maxenss - Dimanche
Dans cette musique Maxenss décrit la mélancolie du dimanche, un univers que l'on retrouve dans le poème d'Apollinaire. Tous deux transmettent un sentiment de paresse, de tristesse et de paix.
Lomepal - plus de larmes
Apollinaire dans ce poème parle au "monstre de [son] ouïe" qui pleure, il parle en fait à sa mauvaise conscience. Lomepal aussi parle à sa mauvaise conscience en la qualifiant de démon : " Proche de mes démons, j'pourrais presque leur donner des prénoms".
Pixies - Where is my mind
"Mes yeux nagent loin de moi", dans ce vers Apollinaire fait de la déréalisation, tout comme les Pixies dans ces paroles: "Where is my mind ?".
Bach Cello Suite No. 1 in G Major
Cette musique renvoie à la musicalité du poème d'Apollinaire.