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Publié par Véra

La philosophie des Lumières

 

Tout d'abord, à quoi fait référence le terme "Philosophie des Lumières" ?

Définition : Le mouvement des "Lumières", désigne, sous la forme d'une métaphore, un célèbre mouvement culturel, littéraire et philosophique européen du XVIIIe siècle fondé sur des valeurs tels que la foi en la raison, la recherche du progrès et du bonheur. Le "siècle des Lumières" (période allant de la mort de Louis XIV en 1715, à la Révolution Française en 1789) est né de l'accroissement  de découvertes scientifiques importantes et de grands voyages, menant à un bouleversement de la pensée à travers toute l'Europe. Ce mouvement s'illustre par son combat contre les préjugés et l'intolérance. 

I-voix révision - La Philosophie des Lumières

Philosophie des Lumières et colonisation

Quel était l'avis des philosophes des Lumières concernant la colonisation ? Quels rapport y a-t-il entre la philosophie des Lumières et le mythe du bon sauvage ? 

Le mythe du bon sauvage est l'idéalisation de l'homme à "l'état de nature", selon ce mythe, les habitants des nouvelles terres récemment conquises au 18ème siècle (Tahiti par exemple), les "indigènes" peupleraient une sorte de paradis sur Terre où ils vivraient heureux et en harmonie avec la nature et leurs semblables. On sait que grâce au succès rencontré par les récits de voyages et d'aventures (Voyage autour du monde de Bougainville ou encore), le mythe du bon sauvage s'est développé et est devenu une légende populaire dans l'imaginaire occidental au 18ème siècle. On sait également que de nombreux philosophes des Lumières ont soutenu, voir parfois utilisé ce mythe dans leurs oeuvres. Or, on sait que les philosophes des Lumières célèbrent le progrès, c'est pourquoi il peut apparaître quelque peu paradoxal de les voir faire l'éloge de l'état de nature comme Rousseau dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. L'état de nature (vivre dans la nature comme le faisait nos ancêtres, et se contenter de petites communautés dans lesquelles chacun échangerait ses ressources avec son prochain), apparaît en effet comme une régression pour les Occidentaux, vivant déjà en société organisée régies par des lois, des contrats etc. 

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