Entretien avec Victor de l'Aveyron !

Info énorme ! on en parle depuis un certain temps, il fait le tour des journaux, des magazines et de tous les autres médias, mais nous, Le mag de l’enfant sauvage, avons pu le rencontrer puis l’interviewer quelques instants. C’est bien sûr le dénommé Victor.

Journaliste : Alors Victor, maintenant que vous avez maîtrisé la langue française, parlez-nous de votre ancienne vie.

Victor : Mon ancienne vie est vraiment l’opposé de l’actuelle. Je n’ai aucun souvenir de ma petite enfance, mes premiers souvenirs sont dans la forêt. Je pensais que mes derniers le seraient aussi mais je me trompais. La vie en forêt est bien plus difficile que ce que l’on pense, quand j’y vivais, au début c’était vraiment difficile. La « Loi du plus fort » régnait. Pour survivre, j’ai du manger des choses que vous préférez ne pas savoir. Ensuite, quand j’ai grandi, je me suis amélioré dans tous les domaines : j’arrivais à savoir ce qui était comestible ou pas, j’ai amélioré mes techniques de fuite par rapports aux hommes, je grimpais comme un animal, j’étais vraiment instinctif et comme une bête, ma pire crainte était vraiment celle de l’homme

J : Et maintenant que vous êtes dans une vie de civil normal, que pensez vous de votre ancienne vie ? Pour vous laquelle est la meilleure ?

V : Maintenant que j’ai quitté ma vie de « petit sauvage » je suis bien mieux que dans la forêt. J’ai à ma disposition tout ce dont un humain lambda a besoin. Je peux par exemple faire des choses simples qui m’étaient impossibles avant comme par exemple me laver, m’habiller, dormir dans un lit, ou même de simples gestes comme se brosser les dents ou se couper les ongles sont devenus de vrais plaisirs pour moi.

J : Comment avez-vous vécu votre éducation avec le docteur Itard ?

V : Au début je l’ai plutôt mal vécu mais je me suis adapté au fil du temps. Au début c’était vraiment un supplice pour moi de faire des dizaines d’exercices avec des formes, des lettres… Ce n’était pas insurmontable mais surtout ennuyant. Je me suis fait réprimander plein de fois et même qu’une fois j’ai fini suspendu a la fenêtre. Au bout d’un certain temps, j’ai commencé à comprendre les raisons de ces exercices et je me suis appliqué, c’était de plus en plus compliqué mais voila le résultat.

Nous sommes heureux d’avoir pu rencontrer Victor, c’est l’exemple même du progrès que l'Homme peut accomplir.

Source Photo Enfant en forêt

#Le Mag de L'enfant sauvage, #L'argumentation : Sauvages - Civilisés, #Romans, #Interview