Poème en prose - Sotte comptine
Tu n'es pas unique, jeune sotte, j'en ai vu tant de tois, dispersés ça et là, comptines amarrées ou cheveux clairs semés de roses oranges et pourpres en une aube abîmée.
J'abandonne un poème aux affres de tes belles mains, tendues vers moi, bras de l'océan ou doigts de femme béants, et dans leur ouverture aperçois la mort des plus heureuses, et parsemée de larmes, celles que tu ignores, rat ! Je te perds pourtant, belle harmonie, mon usine aura bien des bijoux rares et laids.