Transformation - Sebastien Ménard
À un moment précis tout serait calme. Les herbes les bêtes les hommes sacs plastiques poussières et machines. Plus rien ne bouge. C’est comme si le vent soulevait nos souffles peut-être nos peaux nos ombres là bougent et puis rien. Sur une montagne quelque chose on trace ça notre route des yeux peut-être on avance. À un moment précis peut-être on arrête de redire encore dire nos mots les mêmes mots. À un moment précis peut-être on écoute on a la force d’écoute. À un moment précis peut-être plus rien ne presse plus rien ne coûte plus rien on est là.