Centon - Sébastien Ménard
Tendresse
Celui qui traverse les frontières
Que la tendresse
Dans la poussière et la sueur
Là où les corps vont.
C'est nos tremblées nos virées nos nuits douces et sauvages
On entend derrière les sauts humides et frais d'un torrent
Seuls nos corps en portent les traces
Qui – pour nommer les mers à traverser ?
Le vent soulevait nos souffles
A un moment précis
Un homme apparaît dans le noir
Notre besoin de tendresse est infini
Rien n'est certain
Il est déjà loin.
J'ai présenté le poème sous forme de sonnet (sans rimes) car je trouvais cela intéressant.
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