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Publié par Aurianne

Vers retrouvés - Louise Labé Sonnet XII
Vers retrouvés - Louise Labé Sonnet XII
Luth, compagnon de ma calamité,
De mes soupirs témoin irréprochable,
De mes ennuis contrôleur véritable,
Tu as souvent avec moi lamenté ;

Et tant le pleur piteux t'a molesté
Que, commençant quelque son délectable,
Tu le rendais tout soudain lamentable,
Feignant le ton que plein avais chanté.

Et si tu veux efforcer au contraire,
Tu te détends et si me contrains taire :
Mais me voyant tendrement soupirer,

Donnant faveur à ma tant triste plainte,
En mes ennuis me plaire suis contrainte
Et d'un doux mal douce fin espérer.


VERS RETROUVES :

Et tant ma larme épineuse a blessé
Que ta voix claire émit son délectable,
Feignant un ton tellement agréable :
Un rude son tu venais à souffler.
Les Ambassadeurs de Hans Holbein le Jeune, 1553

Les Ambassadeurs de Hans Holbein le Jeune, 1553

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G
Vraiment bien écrit, tes vers font vraiment bien écho à Louise Labé , bravo.
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L
Magnifique !
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G
Super beau poème Aurianne! :)
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I
Très bon travail!
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C
J'aime beaucoup haha
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H
C'est super Aurianne! Bravo :)
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L
C'est très beau et tu parvient tout de même à garder le sens du poème ! Bravo !
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O
C'est beau ! Bravo :)
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